Neuve-Chapelle a été le théâtre de violents combats en mars 1915 lors de la Première Guerre mondiale. Ces combats ont laissé des séquelles pour partie encore visibles dans le paysage et encore bien présents dans les sols qui livrent régulièrement de dangereuses munitions non explosées nécessitant l’intervention de démineurs. Neuve-Chapelle est un petit village situé entre Béthune et Lille et à environ au sud d'Ypres. Cette première attaque britannique en mars 1915 par Douglas Haig, à cette époque à la tête de la Première Armée. Son intention est de s'emparer des lignes allemandes formant un saillant puis du village lui-même afin de se positionner sur la crête d'Aubers, le seul point haut de la région. Cette capture pourrait permettre de perturber les lignes de communications allemandes entre La Bassée et Lille. vignette|gauche|280px|Photographie prise par un soldat allemand du champ de bataille de Neuve-Chapelle, le 12 mars 1915 Les troupes britanniques sont en nette supériorité numérique. Les six divisions de Haig de la Première armée positionnée sur un front de de longueur font face à deux divisions du corps allemand. Cependant toutes les forces britanniques ne participent pas à la bataille de Neuve-Chapelle. L'attaque est effectuée par des unités des et s indiennes. L'armée britannique utilise pour la première fois un barrage roulant, les canons concentrent leur feu sur une seule cible, puis sur une autre selon un chronométrage préparé tandis que l'infanterie progresse afin d'occuper le terrain préalablement bombardé. Les différentes batteries reçoivent une liste des cibles et le chronométrage détaillé du bombardement. Bien que l'artillerie soit limitée par un manque de munitions, la concentration de batteries autour de Neuve-Chapelle est impressionnante. Selon l'histoire officielle, il y a ou obusiers à la disposition de la Première Armée, avec plus de , soit une moyenne de plus de par tube. vignette|gauche|Ordre de bataille britannique au départ de la bataille de Neuve-Chapelle.