Le complexe d'Icare est un terme de psychologie de la personnalité utilisé pour la première fois par Henry Murray pour décrire un personnage ayant un type de personnalité spécifique excessivement ambitieux.
La psychosynthèse applique ce terme à ceux dont les ambitions spirituelles dépassent la limite de leur personnalité, entraînant des répercussions négatives.
Ce complexe est vu dans les différents types de personnalité et se manifeste à travers un ou plusieurs des attributs suivants :
Un narcissisme primaire, cherchant à attirer l'attention ou comportement visant à attirer l'admiration.
L'ascensionnisme, qui est une notion selon laquelle le futur n'est pas dicté par le passé ou le présent, et selon laquelle aucune destination ou but n'est inatteignable. Combiné avec une anticipation de chute, c'est-à-dire un pressentiment, une appréhension d'une possible mauvaise tournure des événements.
Une attirance émotionnelle ou une fascination du feu.
Les conséquences secondaires de ce complexe de personnalité sont :
Une obsession par rapport à l'immortalité.
Une conception de la femme comme un objet utilisable pour gonfler son propre narcissisme, par exemple dans le domaine de l'amour.
Un possible complexe d’Œdipe.
Une certaine adolescence perpétuelle.
Des doutes ont cependant été exprimés quant à l'intérêt thérapeutique du diagnostic du complexe d'Icare.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
La mégalomanie est la surestimation de ses capacités, elle se traduit par un désir immodéré de puissance et un amour exclusif de soi. Elle peut être le signe d'un manque affectif. En psychologie, la mégalomanie est classée dans la famille des psychoses délirantes chroniques. On la nomme couramment « folie des grandeurs » ou « délire des grandeurs », expression qui correspond à son étymologie (du grec mégalo, grand, et mania, folie).
La vanité (du latin vanitas) est un trait de caractère consistant à avoir une croyance excessive en ses propres capacités et en son attractivité. Avant le , elle n'avait pas de signification narcissique, mais était considérée comme une chose futile. Le terme connexe de « vaine gloire » est aujourd'hui considéré comme un synonyme archaïque de vanité, une vantardise injustifiée. Dans la sphère philosophique, la vanité renvoie à un sens plus large de l'égoïsme et de l'orgueil. Friedrich Nietzsche écrit que, selon lui, .
La notion de biais d'auto-complaisance désigne la tendance des gens à attribuer la causalité de leur réussite à leurs qualités propres (causes internes) et leurs échecs à des facteurs ne dépendant pas d'eux (causes externes), afin de maintenir positive leur . Ce biais cognitif a été d'abord défini dans le livre Person Perception de Albert H. Hastorf, David J. Schneider, Judith Polefka en 1970. Par exemple, un individu justifiera l'obtention d'une bonne note à un examen en évoquant le travail qu'il a fourni, alors qu'il expliquera l'obtention d'une mauvaise note par la sévérité du correcteur.