La notion de biais d'auto-complaisance désigne la tendance des gens à attribuer la causalité de leur réussite à leurs qualités propres (causes internes) et leurs échecs à des facteurs ne dépendant pas d'eux (causes externes), afin de maintenir positive leur . Ce biais cognitif a été d'abord défini dans le livre Person Perception de Albert H. Hastorf, David J. Schneider, Judith Polefka en 1970.
Par exemple, un individu justifiera l'obtention d'une bonne note à un examen en évoquant le travail qu'il a fourni, alors qu'il expliquera l'obtention d'une mauvaise note par la sévérité du correcteur. Un professeur justifiera les bonnes notes de sa classe en évoquant la qualité de ses cours, les mauvaises notes à des élèves qui suivent mal ou apprennent mal le cours.
En 1986, Leary et Shepperd mettent en exergue, à travers leurs recherches sur l'anxiété sociale, le concept de biais d'auto-handicap qu'ils considèrent comme une forme spéciale de biais d'auto-complaisance. Cette stratégie est préventive. Les gens anticipent des causes externes ou internes pour expliquer leur échec ou leur réussite afin de maintenir ou de rehausser leur image de compétence.
Des études montreront par la suite l'existence de différences dans l'utilisation de ces stratégies d’un individu à l’autre, notamment entre les femmes et les hommes, et selon que l’individu montre une faible estime de soi ou au contraire une haute estime de soi.
Jean de La Fontaine a mis en évidence ce biais d'autocomplaisance dans l'une de ses fables : L'Ingratitude et l'injustice des Hommes envers la Fortune.
Attribution causale
Locus de contrôle
Erreur fondamentale d'attribution
Auto-handicap
Biais cognitif
Complexe d'Icare
Effet Dunning-Kruger
Excès de confiance
Hybris
Mégalomanie
Narcissisme
Orgueil
Site de Dale T. Miller
Le contrôle de l’anxiété pré-compétitive par les stratégies d’auto-handicap déclarées
The Self-Serving Bias in Relational Context
La face cachée d’une estime de soi élevée
Feather, N. T., & Simon, J. G. (1971).
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La mégalomanie est la surestimation de ses capacités, elle se traduit par un désir immodéré de puissance et un amour exclusif de soi. Elle peut être le signe d'un manque affectif. En psychologie, la mégalomanie est classée dans la famille des psychoses délirantes chroniques. On la nomme couramment « folie des grandeurs » ou « délire des grandeurs », expression qui correspond à son étymologie (du grec mégalo, grand, et mania, folie).
En psychologie sociale, le concept d'attribution causale désigne un processus par lequel les personnes expliquent et jugent autrui et l'environnement dans lequel elles évoluent en inférant les causes des comportements et des évènements. Le psychologue américain Fritz Heider en est le fondateur. Il considérait notamment que la démarche de l’homme de la rue, dans sa recherche de causes, s’apparente à la démarche scientifique. Heider parle d'auto-attribution lorsque l’évènement concerne un sujet qui réalise l’attribution causale en tant qu’acteur.
La notion de biais d'auto-complaisance désigne la tendance des gens à attribuer la causalité de leur réussite à leurs qualités propres (causes internes) et leurs échecs à des facteurs ne dépendant pas d'eux (causes externes), afin de maintenir positive leur . Ce biais cognitif a été d'abord défini dans le livre Person Perception de Albert H. Hastorf, David J. Schneider, Judith Polefka en 1970. Par exemple, un individu justifiera l'obtention d'une bonne note à un examen en évoquant le travail qu'il a fourni, alors qu'il expliquera l'obtention d'une mauvaise note par la sévérité du correcteur.