Les réfugiés afghans forment l'un des plus importants groupes de réfugiés à l'échelle internationale. Le nombre de réfugiés afghans immigrant dans les pays industrialisés a baissé de 80 % entre 2001 et 2004, passant de en 2001, année de la chute du régime des talibans due à l'intervention militaire américaine, puis à celle de la Force internationale d'assistance et de sécurité, à moins de en 2004.
L'instauration du régime communiste (1978), l'intervention soviétique (1979-1988), puis la guerre civile (1989-2001) et la guerre d'Afghanistan (1996-2001) ont provoqué l'exil de millions d'Afghans (nonobstant les déplacés internes), parfois pris en charge par le HCR (Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés), et quelquefois cantonnés dans une situation d'illégalité. Ainsi, dans les années 1990, plus de 6 millions d'Afghans s'étaient exilés, principalement vers l'Iran et surtout le Pakistan. Début 2001, 2,5 millions d'entre eux se trouvaient dans ces deux pays, répartis dans plusieurs centaines de camps de réfugiés, dont certains construits en dur .
En 2002, plus de deux millions d'Afghans avaient regagné leur pays à la suite de la chute des talibans, représentant le plus grand rapatriement de réfugiés depuis les années 1970 .
En 2009, les réfugiés afghans sont dans leur ultra-majorité répartis en Asie centrale : 1,9 million demeurent au Pakistan, en Iran (en ; contre environ deux millions en 2000), d'autres sont en Turquie, etc. En septembre 2008, d'entre eux avaient regagné l'Afghanistan, parfois avec l'aide financière du HCR, retours « motivés, selon le HCR, du moins en
partie par l’augmentation du coût de la vie dans les pays d’asile. » En revanche, de à , plus de s'étaient exilés au Tadjikistan selon le HCR .
demandes d'asile ont été faites par des Afghans, en 2008, dans des États de l'UE (soit 5 % des demandes totales), avec des taux de réussite variant entre 3 % (Lettonie) et 20 % (Danemark) selon les États .