Concept

Économie du Burkina Faso

Résumé
Le Burkina Faso est la troisième économie de la zone UEMOA et la cinquième de la CEDEAO en 2020. Le Burkina Faso est un pays enclavé du Sahel, à faible revenu et aux ressources naturelles limitées. Avec un PIB 2020 de 17,047 Mds USD, pour une population estimée à 20,9 millions d’habitants qui croit au rythme de 2,9 % par an (7 % dans la capitale Ouagadougou), le Burkina Faso relève de la catégorie des pays les moins avancés (PMA) avec un PIB/hab de l’ordre de 768,8 USD (contre 1 566,3 USD en Afrique sub-Saharienne). Sa forte pression démographique absorbe une part importante de la croissance économique, si bien que l’incidence de la pauvreté demeure forte dans le pays : selon la Banque mondiale, près de 40 % de la population vit toujours sous le seuil de pauvreté, l’espérance de vie à la naissance se situe autour de 60 ans et plus de 65 % des personnes âgées de plus de quinze ans ne sont pas alphabétisées. Les inégalités de revenus sont aussi prégnantes, selon le PNUD, les 20 % de la population les plus riches ont un revenu moyen 7 fois supérieur aux 20 % les plus pauvres. Le Burkina Faso qui connait une situation sécuritaire dégradée depuis 2014 est également marqué par d’importants déplacements de populations, estimés à plus de 2,2 millions de personnes. Après les chocs externes des années 2014 et 2015, l'économie burkinabè a connu un net rebond en 2016 (+5,9 %) et a continué sa progression jusqu’en 2018 avec une croissance qui a atteint 6,8 %, malgré les problèmes sécuritaires, l’impact des grèves dans le secteur public et l’assainissement des finances publiques conduisant à la contraction des dépenses d’investissement. En 2019, l’économie a continué de montrer une certaine résilience avec une croissance de 5,7 % (les activités économiques étant concentrées dans les zones encore sécurisées du pays, dont le plateau Mossi). Les dépenses courantes se sont cependant maintenues à un niveau élevé en raison du poids de la masse salariale (9,2 % du PIB et 52 % des dépenses courantes), des dépenses sécuritaires (de l’ordre de 4 % du PIB) et des investissements (7,5 % du PIB).
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