Le mobilier urbain est, selon une expression contemporaine, une notion englobant tous les objets qui sont installés dans l’espace public d’une ville pour répondre aux besoins des usagers.
Des auteurs définissent le mobilier urbain ainsi : « Ensemble des objets ou dispositifs publics ou privés installés dans l'espace public et liés à une fonction ou à un service offert par la collectivité ».
Il peut donc aussi bien s’agir :
de mobilier de repos (banc, banc public, banquette, siège, table),
d’objets contribuant à la propreté de la ville (poubelles, corbeilles, sanitaires publics),
de boites aux lettres publiques,
d'équipements d’éclairage public (réverbère, candélabres),
de matériels d’information et de communication (kiosques à journaux, mâts et colonnes porte-affiches, colonnes Morris, plaques de rues, affichage d’informations municipales ou culturelles, tables d’orientation, cabines téléphoniques),
de jeux pour enfants,
d'équipement pour les sports urbains (panneaux de basket, buts, Street workout)
d’objets utiles à la circulation des véhicules ou à la limitation de celle-ci (potelets, barrières, bornes, horodateurs, range-vélos),
de grilles, tuteurs et corsets d’arbres, de bacs à fleurs,
de barrières de police (dites « barrières de foule ») notamment destinées à soutenir les plans vigipirate,
de points d'eau (fontaine Wallace),
d'édicules d'accès aux stations de métro (édicule Guimard à Paris),
d'aubettes : des abris destinés aux usagers des transports en commun.
vignette|right|Deux fontaines Wallace à Paris.
vignette|Bancs de Ayşe Erkmen sur les berges de la rivière Spree à Berlin.
Les équipements légers de la voirie se développent au et sont en particulier codifiés et harmonisés par l'urbanisme haussmannien (vespasiennes, candélabres, réverbères, aubettes ou kiosques, grilles d'arbre, sorties de métro...) sans que le terme de « mobilier urbain » soit utilisé.
Le style est inspiré librement du végétal avec une prééminence du fer forgé ou de la fonte moulée, adaptée aux reproductions naturalistes.