Concept

Glaciations quaternaires

Résumé
vignette|Calottes glaciaires actuelles de la Terre (avec les banquises). Lors de leur extension quaternaire maximale, les glaces couvraient près de 30 % de la planète. vignette|Extension maximale des calottes glaciaires du Nord de l'Europe au cours du Vistulien et de son équivalent alpin le Würmien. L'inlandsis (calotte anglo-irlandaise et calotte fennoscandienne dont l'épaisseur était de au centre) atteint le bassin de Londres et la plaine germano-polonaise. Les glaciers alpins poussent des langues terminales en larges glaciers de piémont jusqu'à Sisteron, la Dombes et le Jura. La toundra est au cœur de l'Europe. Les glaciations quaternaires, aussi nommées glaciations plio-quaternaires, sont la succession d'au moins 17 périodes glaciaires (de durée variant initialement de puis, à partir de 1,2 Ma, avec une périodicité proche de ) survenant régulièrement depuis 2,58 millions d'années (durant le système Quaternaire, dernière période de l'ère Cénozoïque), et séparées par des périodes interglaciaires (de durée variant entre 10 et ). Cette période s'inscrit dans un événement de refroidissement global du climat en cours depuis plus de et en constitue la période la plus froide. Les périodes glaciaires sont caractérisées par le développement d'inlandsis sur les continents, dont l'action a fortement contribué à façonner les paysages actuels par le biais de l'érosion glaciaire. Ces alternances se sont soldées par des cycles d'extinction suivis de recolonisation des milieux qui, associés à la dérive génétique, ont profondément structuré la diversité génétique de chaque zone au cours des épisodes glaciaires successifs. vignette|Le glacier de Mendenhall en Alaska.|alt= La phase de formation de la calotte glaciaire Arctique a débuté il y a environ 2,7 millions d'années. Elle fut suivie d'un lent processus de refroidissement global, dont on trouve déjà les prémices à la fin de l’Eocène. Il y a 4,6 millions d'années, l’isthme de Panama commença à se refermer, entraînant un bouleversement des courants océaniques, qui se traduisit entre autres par une augmentation de l'humidité de l'air dans l'Arctique, et finalement l'englacement de l’hémisphère Nord.
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