thumb|Un fakir à Varanasi (Herbert Ponting, 1907). Aucun élément extérieur ne différencie les fakirs dans leur appellation occidentale de leurs confrères hindous, les sâdhus.
thumb|Un fakir dessiné en 1869 par Geraldine Edith Mitton
Un fakir ou faquir est un ascète soufi (mouvement de spiritualité de l'islam) dans le sous-continent indien. Ce mot d'origine arabe (faqīr qui signifie « pauvre ») devient fuqarā’ au pluriel. Ce mot a un sens proche du mot persan derviche, signifiant « mendiant », avec lequel il est parfois confondu.
Le terme est notamment employé pour désigner des individus qui réalisent des actes semblant magiques ou surhumains. Dans l'imaginaire occidental, ils sont communément associés aux planches à clous, à la lévitation et, parfois, au charme de serpents.
En ourdou et en hindî, le mot est de plus en plus employé pour désigner les pauvres, les mendiants (c'est aussi un des sens de ce mot en turc). Shirdi Sai Baba employait le terme de fakir pour nommer Dieu. Ce qui doit être pris au sens figuré.
En Occident, le mot est parfois utilisé pour désigner un mystique hindou comme les sâdhu, voire certains saltimbanques et acrobates orientaux, sans aucune référence ou différence religieuse.
Le terme désigne aussi tout artiste pratiquant en public certains exercices, comme le transpercement, le crucifiement, etc. Ces « fakir occidentaux » ne sont aucunement reliés à la religion musulmane ou hindoue contrairement à leurs homologues indiens. Parmi les fakirs connus on trouve l'Arménien Tahra-Bey, le Français Ben-Ghou-Bey, le Hollandais ou le Belge Seuqcaj.
Le peintre russe Vassili Verechtchaguine a réalisé plusieurs tableaux de fakirs lors de ses voyages en Inde en 1874-1876, qui sont exposés à la Galerie Tretiakov à Moscou.
File:Факир.jpg|thumb|Fakir, [[Vassili Verechtchaguine]]
File:Факиры.jpg|thumb|Fakir, [[Vassili Verechtchaguine]]
File:Два факира (Верещагин).