Concept

Vénus (mythologie)

Résumé
Vénus est la déesse de l'amour, de la séduction, de la beauté féminine dans la mythologie romaine. Elle a été assez tôt assimilée à la déesse grecque Aphrodite. À l'origine, Vénus présentait probablement des spécificités, mais après cette assimilation, dont on voit les premières traces au , Vénus devient la déesse de la beauté. Fille de Gaïa et d'Ouranos, elle est la mère d'Hermaphrodite et de Cupidon (dieu de l'amour). Dans les récits fondateurs romains, et notamment l’Énéide de Virgile, elle est la mère du héros troyen Énée. Elle apporte la victoire. Son lien avec la légende d'Énée renforce son caractère national et elle est choisie comme protectrice par les grands hommes d'État de la fin de la République. À partir de la Renaissance, le thème vénusien est un grand favori des peintres et des sculpteurs qui reprennent plusieurs motifs tirés de la légende d'Aphrodite. Son étymologie classique vient, d'après Varron, du verbe latin vincire « lier, enchaîner » car, dit-il, elle unit le feu mâle à l'eau femelle, d'où résulte la vie. Pour la recherche moderne, le nom de la déesse est un ancien neutre abstrait, passé au féminin, dont le verbe uenerari (uenerare) est dérivé. Anciennement, uenerari n'est employé que pour exprimer une attitude de l'homme envers les dieux, plus précisément l'« effort pour charmer, pour capter la bienveillance du dieu ; uenerari, c'est tâcher de plaire » au dieu dont on espère, en retour, la gratitude, sa uenia. Le sens du substantif disparu *uenus devait indiquer ce mouvement séduisant auquel on comptait que le destinataire divin ne résisterait pas. Il est probable que le charme féminin avec son effet puissant sur les partenaires masculins ait été désigné par le même mot. gauche|vignette|225x225px|La Vénus de Badalone (). Avant le , on ne connaît à Rome qu'un de ses cultes sous le vocable de Calua, qui concerne l'un des aspects du charme féminin, la chevelure : soit il commémorait le geste des matrones sacrifiant leurs cheveux durant le siège gaulois pour faire des câbles de machines ou sous le règne d'Ancus, dans l'espoir que la reine et les autres femmes récupérassent leurs cheveux perdus lors d'une épidémie, une statue aurait été élevée à la « Vénus chauve ».
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