Un symbole peut être un objet, une , un mot écrit, un son voire un être vivant, ou une marque particulière qui représente quelque chose d'autre par association, ressemblance ou convention.
Le mot « symbole » vient du latin symbolus ou symbolum, lui-même emprunté au grec signifiant « objet coupé en deux dont les parties réunies à la suite d'une quête permettent aux détenteurs de se reconnaître ». Les racines grecques « sym- » et « -bole » viennent respectivement des mots (« avec, ensemble ») et (« lancer, jeter »).
Étymologiquement, « symbole » est l'antonyme de « diable ». Ce mot vient en effet du latin diabolus, lui-même emprunté au grec signifiant « qui désunit » et venant des mots (« entre, séparant ») et comme ci-dessus βάλλω. La racine grecque « dia- » est l'antonyme de « sym- ».
Certains domaines, notamment scientifiques et techniques, font un usage extensif du concept de symbole, qui désigne une écriture qui représente une abstraction. C'est ainsi que les mathématiques définissent le calcul symbolique. En philosophie et en sciences humaines et sociales, on tend à distinguer un signe, qui a un sens précis , d'un symbole, qui renvoie à un ensemble plus confus de pensées.
Un symbole peut être un objet, une image, une forme reconnaissable éventuellement associée à un champ chromatique, un mot, un son, toute une marque qui représente quelque chose d'autre par association, ressemblance ou convention. Cela peut être une personne, une « figure symbolique » de quelque chose, une formule de reconnaissance d'individus appartenant à un groupe, un gestuel ou bien un signe dessiné ou sculpté. L'aspect culturel est prédominant.
Les sciences humaines et sociales distinguent symbole et signe. Les signes renvoient à une signification précise, conventionnelle, tandis que les symboles évoquent, laissant la possibilité d'associations mentales diverses.
En linguistique, on étudie une paire signifié et signifiant. Un signe linguistique est une forme contingente associée à un concept.