vignette|redresse=1.1|L'une des trois tablettes de Tărtăria|alt=L'amulette (photo retouchée) -- le signe "v" est manquant (voir en haut à gauche)
Les tablettes de Tărtăria sont trois artéfacts en terre cuite possiblement datés du Néolithique (environ ) et portant des inscriptions considérées par certains archéologues comme une proto-écriture. Elles ont été mises au jour près de Tărtăria, une petite localité située au centre de la Roumanie. Tărtăria est par ailleurs un site archéologique de la culture de Vinča, mais ces tablettes sont contestées par une partie des archéologues qui pensent qu'elles sont apocryphes ou qu'elles seraient plus récentes qu'avancé à l'origine.
L'amulette ci-contre montre les travaux agricoles à effectuer en fonction des phases de la lune et des saisons. Les deux autres tablettes montrent la saison de la période de reproduction du bétail et la période de la chasse ou de l'abattage des bêtes, à la manière d'une représentation mnémotechnique. Les partisans de leur authenticité soulignent que des tablettes inscrites de la même époque ont été découvertes à Gradešnica, dans le nord-ouest de la Bulgarie, et à Dispilio, dans le nord-ouest de la Grèce.
vignette|redresse=1.25|L’extension de la culture de Vinča au
vignette|redresse=1.4|Illustrations de chacune des trois tablettes
Les tablettes apparaissent en 1961 : l'archéologue roumain Nicolae Vlassa affirme les avoir déterrées près de Tărtăria, entre Orăștie, Simeria et Cugir (județ d'Alba), en Transylvanie. Il publie une première étude en 1963.
Des datations par le carbone 14 effectuées dans les années 1970 en Russie et en Italie permirent d'affirmer que les tablettes auraient été gravées entre 5500 et , bien avant les premières tablettes de Sumer. Ces tablettes seraient liées à la culture néolithique de Vinča, mise au jour en Serbie et en Transylvanie. Ayant été recuites par les découvreurs dans un but de conservation, les tablettes de Tărtăria ne sont plus datables par thermoluminescence.
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Divers systèmes de signes ont été utilisés depuis le néolithique sans former une écriture phonétique. Certains de ces systèmes sont plus anciens que l'écriture sumérienne. Une sémasiographie est un système de signes graphiques porteurs de sens (les sémasiogrammes) dont le fonctionnement ne s'appuie pas sur une représentation directe de la parole. Une sémasiographie ne passe donc pas par une conceptualisation parlée dans une langue. Elle ne comporte pas non plus d'indication grammaticale.
vignette|Six systèmes d'écriture majeurs de l'Histoire (de haut en bas et de gauche à droite) : pictogrammes sumériens, hiéroglyphes égyptiens, caractères chinois, cunéiforme persépolitain, alphabet latin et devanagari. L'histoire de l'écriture retrace l'évolution de l'expression du langage par des lettres ou des signes ainsi que les études et descriptions de ces développements.
La culture de Vinča (prononcé ), également connue sous le nom de culture de Turdaș ou culture de Turdaș-Vinča, est une culture archéologique du Néolithique, localisée dans les Balkans et datée de Elle doit son nom au site de Vinča-Belo brdo ou Vinča, situé à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Belgrade, sur les bords du Danube, en Serbie. Cette culture archéologique, qui succède à la culture de Starčevo, est marquée par une période de prospérité démographique dans la région, grâce à une pratique plus développée de l'agriculture.