La Diyâlâ (persan : diyālah, fa, Diyâlah ; arabe : nahr ad-Diyālā, ar rivière Diyâlâ ; kurde : sīrwān, ku, Sîrwân) est un affluent d'une longueur totale de sur la rive est du Tigre avec lequel elle conflue en aval de Bagdad. Son bassin versant s'étend sur . Elle prend sa source en Iran dans le massif du Zagros à plus de d'altitude dans la province d'Hamadân à environ à l'est de la ville d'Hamadân et porte alors le nom de Sîrwân. Elle traverse une partie le Sud de la province du Kurdestân et du Nord de la province Kermanshah. Sur quelques kilomètres elle fait la frontière entre l'Iran et l'Irak, où elle donne son nom à la province de la Dîyâlâ. Depuis l'Irak, sa vallée sert de porte d'entrée dans le massif du Zagros et la province iranienne du Kermanshah. La rivière est mentionnée dans les Histoires de l'historien antique grec Hérodote sous le nom de Gyndes. Il est soupçonné que Cyrus le Grand ait dispersé cette rivière en faisant construire quelque 360 chenaux de dérivation comme punition après qu'un cheval blanc sacré y ait péri. La rivière serait revenu à son cours originel après que les canaux aient été comblés par le sable. La bataille de la Diyala s'y serait déroulée en 693 , opposant les armées assyriennes aux armées des Elamites du sud ouest de l'Iran. L'Alvand Rud Le débit de la Diyala a été observé pendant 29 ans (1924-1952) au barrage de Muqdadiya, situé peu avant l'arrivée de la rivière dans la plaine mésopotamienne. À Muqdadiya, le débit annuel moyen ou module observé sur cette période était de pour un bassin versant de . La lame d'eau écoulée dans ce bassin atteint ainsi le chiffre de par an. En Iran, le barrage Daryan est en construction à proximité de la localité de Darian dans la province de Kermanshah. Ce barrage a pour but de détourner une partie des eaux de la rivière vers le sud-ouest de l'Iran pour l'irrigation et pour l'hydroélectricité. Les eaux détournées passeront en partie dans le tunnel d'adduction d'eau de Nossoud. En Irak, elle est d'abord barrée par le barrage de Derbendikhan, construit, entre autres, pour l'irrigation et l'électricité.