vignette|249x249px|Fac-similé des .
La Réforme protestante ou « la Réforme », amorcée au , est le mouvement de transformation du christianisme qui s’étend de la fin du Moyen Âge jusqu’au début du et entend revenir aux sources et à la forme première du christianisme. Elle a été représentée par des acteurs de nature diverse : théologiens, prédicateurs, rois, princes, bourgeois, paysans, intellectuels... La Réforme avait des motivations religieuses, politiques et économiques et elle a transformé en profondeur les sociétés européennes et les cultures soumises à l’influence de l’Europe, notamment en Amérique du Nord et dans une moindre mesure l'Amérique du Sud et l'Asie.
Née de débats autour du salut et du rôle de l'Église catholique, elle correspond en partie à l’expression d’une culture alors marquée par une profonde angoisse face à la vie éternelle. Elle renvoie aussi à la critique de l'Église romaine et de son commerce des indulgences. Encore assez proche du catholicisme à ses débuts, la Réforme tend à s’en éloigner de plus en plus et rejette de manière grandissante le culte des saints, le culte de la Vierge et participe à une activité iconoclaste importante.
Apparue dans un contexte de diffusion de l’écrit et d’alphabétisation grandissante, la Réforme renvoie à l’apparition d’une nouvelle culture venant des milieux bourgeois et instruits qui ont bénéficié d’une bonne formation à travers les universités fondées au Moyen Âge par les princes et l’Église catholique. Les réformateurs profitent de l'essor de l'imprimerie pour faire circuler la Bible en langues vernaculaires (notamment l'allemand après la première traduction réalisée par Luther). La volonté de revenir au texte de la Bible devient ainsi une des principales motivations des réformateurs, guidés par le principe du Sola scriptura (« par l’Écriture seule ») théorisé par les premiers réformateurs protestants autour de Martin Luther.
La Réforme a aussi un caractère politique. C'est un moyen pour les princes allemands d'affirmer leur indépendance face au Saint-Empire romain germanique.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
(né Edward, - ) est roi d'Angleterre et d'Irlande de 1547 à sa mort. Il est couronné le à l'âge de neuf ans, ce qui en fait l'un des plus jeunes souverains anglais. Il est le fils d' et de Jeanne Seymour, et devient le troisième souverain de la dynastie des Tudor ainsi que le premier souverain anglais calviniste à monter sur le trône. Pendant tout son règne, le pouvoir est exercé par un conseil de régence, car il meurt avant d'avoir atteint sa majorité.
Un abbé (du latin abbas, ou plus certainement de l’hébreu abba) est tout d'abord un moine élu par ses pairs pour gouverner un monastère, une abbaye ou une communauté canoniale. Dans les premiers essais de vie cénobitique (cénobitisme), les moines s'en remettaient à l'autorité d'un patriarche, d'un ancien, souvent appelé abba (père). L'image de l'abbé, comme « représentant du Christ » et « père de la communauté », prend sa source dans le Nouveau Testament cité par la Règle de Saint-Benoît.
Un prince-électeur (du princeps elector ; en Kurfürst) était le titulaire d'un titre de haute noblesse attribué aux plus hauts princes du Saint-Empire ayant le privilège d'élire le roi des Romains, avant son couronnement comme empereur par le pape. Le statut des sept princes-électeurs fut défini par la Bulle d'or promulguée par l'empereur Charles IV en 1356. L'électorat était attaché à la possession d'un État impérial tenu en fief immédiat de l'empereur.
Des chasseurs-cueilleurs aux civilisations avancées, cette séance de cours retrace l'évolution humaine à travers des phases clés comme la migration, l'agriculture et l'urbanisation.