La sophrologie est une pratique pseudo-scientifique utilisée par plusieurs courants comme méthode de relaxation, psychothérapie, pratique psycho-corporelle et technique de développement personnel. Créée à partir de 1960 par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo, celui-ci la définit comme une . Les sources d'inspiration de la sophrologie sont multiples : l'hypnose, la phénoménologie, la relaxation progressive d'Edmund Jacobson, le training autogène de Schultz, ainsi que le yoga, la méditation zen, tibétaine, et le toumo.
La sophrologie n'a pas validé scientifiquement ses fondements et méthodes, et des critiques concernent notamment l'absence d'efficacité thérapeutique prouvée ou certains aspects pseudoscientifiques. Malgré son absence d'efficacité démontrée au-delà de l'effet placebo, elle est également utilisée dans le sport et le monde de l’entreprise ou encore dans la gestion du stress. Elle a fait l'objet de mises en garde concernant le risque d'emprise ou de dérive sectaire.
Le mot sophrologie est un néologisme créé par Alfonso Caycedo. Auparavant Caycedo avait remplacé le terme hypnose par le terme utilisé par des chercheurs. Il mentionne aussi le terme sophrosyne avec lequel il aurait hésité pour nommer sa . Selon le sophrologue Patrick-André Chéné, la notion est reliée à un mouvement collectif :
L'étymologie de « sophrologie » se compose selon trois racines de grec ancien : / sôs (« bien portant », « harmonie »), / phrến (« conscience », « esprit ») et / -logía (« étude », « science »). C'est donc littéralement « l'étude de la conscience bien portante » ou , Caycédo dit . La perspective de ce dernier est que . La devise de la sophrologie, dont l'objectif est la recherche de la conscience et des valeurs de l'existence, est « Ut conscientia Noscatur » [« Pour que la conscience soit connue »].
L'utilisation du suffixe « -logie » (« science » ou « discours » se rapportant à une science) est contestée par les détracteurs de cette discipline, qu'ils considèrent comme une pseudoscience, jugeant qu'il serait destiné à lui donner une apparence scientifique « jusque dans son nom ».