Concept

La Liberté guidant le peuple

Résumé
La Liberté guidant le peuple est une huile sur toile d'Eugène Delacroix réalisée en 1830, inspirée de la révolution des Trois Glorieuses. Présenté au public au Salon de Paris de 1831 sous le titre Scènes de barricades, le tableau est ensuite exposé au musée du Luxembourg à partir de 1863 puis transféré au musée du Louvre en 1874 où il fut l'un des plus fréquentés. En 2013, il est la pièce majeure de l'exposition La Galerie du temps au Louvre-Lens. Devenu un symbole de la république triomphante, le tableau repose sur un contresens car ce n'était pas l'intention de Delacroix dont l'œuvre ne s'est imposée dans l'imaginaire collectif français que sous la Troisième République. Par son aspect allégorique et sa portée politique, il a été fréquemment choisi comme symbole de la République française, de la liberté ou de la démocratie dans le monde. Il demeure au une au fil de ses détournements, emprunts et appropriations de différentes expressions artistiques. Le tableau représente une scène de barricade effondrée, franchie par les émeutiers du peuple de Paris qui s'est soulevé contre le roi Charles X. À l'arrière-plan, sortant de la fumée qui entoure Notre-Dame, on peut apercevoir les baïonnettes d'un bataillon d'infanterie attaqué par des tirs venant des fenêtres. Sur l'une des deux tours de la cathédrale, flotte le drapeau tricolore, ce qui situe la scène sur la rive droite de la Seine, probablement à proximité de l'hôtel de Ville, mais aucune topographie précise n'est identifiable car Delacroix a imaginé cette vue. La composition pyramidale s'inspire directement de celle du tableau de Géricault Le Radeau de La Méduse ainsi que celle d'un autre tableau de Delacroix, Scènes des massacres de Scio. Cette construction géométrique repose sur deux triangles dans lesquels s'inscrivent les principaux protagonistes. . Au premier plan, associés aux matériaux – pavés et poutres – qui forment cette barricade, les corps de soldats morts apparaissent tordus et désarticulés : à gauche l'un d'eux gît en chemise blanche et dénudé alors qu'à droite sont étendus un membre des Gardes suisses (avec son shako qui a roulé au sol) et, face contre terre, un cuirassier identifiable par son épaulette blanche.
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