DémiurgeLe démiurge, ou le créateur, est la déité responsable de la création de l'univers physique dans diverses cosmogonies. Il peut désigner par extension tout créateur d'une œuvre. Le mot vient du grec , démiourgos, formé de « démos », signifiant « gens du commun » (soit « peuple ») et de « ergon », « travail ». Littéralement, le mot signifiait artisan ou fabricant. Au avant notre ère, Platon suppose dans son Timée, que la cause première de l'univers et son créateur sont un bon et sage « démiurge ».
NéopythagorismeLe néopythagorisme est un courant philosophique et ésotérique, dérivant de Pythagore, commençant au à Rome à travers Nigidius Figulus et à Alexandrie par Eudore d'Alexandrie, divisé en diverses écoles. Parfois il est difficile de distinguer si un auteur est néopythagoricien ou néoplatonicien (ainsi pour Porphyre et Jamblique). Selon Eduard Zeller le néopythagorisme est un courant philosophique inspiré de Pythagore, qui se développe à partir du , et qui intègre aussi des éléments platoniciens et aristotéliciens.
ÉmanatismeL’émanatisme, ou doctrine de l’émanation, est une théorie métaphysique selon laquelle toute chose du monde, y compris les âmes humaines, découle, émane (selon l'étymologie latine emanare), d'un principe ou d'une réalité première, « l'Un », d'une manière médiate ou non. Le Dictionnaire des concepts philosophiques définit l'émanation en question comme un . Émile Bréhier, historien de la philosophie, préfère quant à lui utiliser le terme de procession à celui d'émanation pour qualifier cette forme d'engendrement.
Moyen-platonismeLe moyen-platonisme ou médio-platonisme ou platonisme éclectique regroupe des penseurs qui se réclament de Platon, depuis le jusqu'au . La notion de moyen-platonisme remonte à Karl Praechter en 1901 (dans son étude sur Hiéroclès le Stoïcien) et en 1909 (dans ses rééditions du premier volume du Grundriss der Geschichte der Philosophie de Friedrich Ueberweg). Il fixe donc le mot, mais aussi la chronologie : le début remonterait à 87 av. J.-C., avec Antiochos d'Ascalon, et la fin adviendrait avec l'enseignement de Plotin (dès 244), qui est néoplatonicien.
Monade (philosophie)Le terme « monade », employé en métaphysique, signifie étymologiquement « unité » (μονάς monas). C'est l'Unité parfaite qui est le principe absolu. C'est l'unité suprême (l'Un, Dieu, le Principe des nombres), mais ce peut être aussi, à l'autre bout, l'unité minimale, l'élément spirituel minimal. Plus subtilement, la notion de monade évoque un jeu de miroirs entre l'Un, la Monade comme unité maximale, et les monades, les éléments des choses ou les choses en tant qu'unités minimales, reflets, de l'Un ; une chose une est comme un microcosme, un reflet, un point de vue de l'Unité ; une âme dit partiellement ce qu'est l'Âme, celle du monde, ou l'Esprit.
Ennéades (Plotin)Les Ennéades sont un ensemble de courts traités, rédigés en grec par Plotin à partir de 254 jusqu'à sa mort en 270 ap. J.-C. Cette collection d'écrits contient la totalité de la philosophie de Plotin ; elle constitue sa seule et unique œuvre et elle nous est parvenue en intégralité. L'œuvre de Plotin était déjà reconnue de son vivant, et il ne fait aucun doute qu'elle influença toute la philosophie occidentale, particulièrement grâce au succès qu'elle rencontra auprès des Pères de l'Église, notamment Grégoire de Nysse et saint Augustin, par l'intermédiaire de Marius Victorinus.
SpeusippeNeveu de Platon, scholarque de l'Académie de Platon, Speusippe (407 à ) est un platonicien, mais convaincu de la nécessité de reconstruire la philosophie de Platon. Il a critiqué l'hédonisme et a été lui-même réfuté par Aristote parce qu’il abandonnait la notion de forme et la relation au monde sensible. Il a remplacé la théorie des nombres idéaux du dernier Platon par les entités mathématiques elles-mêmes, en tant que pure réalité, ce qui fit dire à Aristote : .
Volonté (philosophie)thumb|right|150px|La Volonté. Statue de M. Janson pour l'Opéra de Paris (1875).par Durandelle La volonté désigne généralement la faculté d'exercer un libre choix gouverné par la raison, et en particulier en philosophie morale la faculté qu'a la raison de déterminer une action d'après des « normes » ou des principes (moraux, notamment). En cela elle peut être considérée comme une vertu. Elle se distingue du désir qui peut être incontrôlé ou irrationnel, et de la spontanéité des instincts naturels dont la réalisation ne fait appel à aucune délibération.
DamasciosDamascios le Diadoque (né à Damas en 458, mort en 533, probablement en Syrie) est un philosophe néoplatonicien. Disciple d'Isidore de Gaza et de Marinos de Néapolis, maître de Simplicios de Cilicie et d'Olympiodore le Jeune, il est l'un des derniers défenseurs du paganisme dans l'Antiquité tardive. Son nom indique son origine : Damas, sans qu'on sache s'il s'agit de son nom de naissance ou d'un surnom donné à l'âge adulte.
Iranian philosophyIranian philosophy (Persian: فلسفه ایرانی) or Persian philosophy can be traced back as far as to Old Iranian philosophical traditions and thoughts which originated in ancient Indo-Iranian roots and were considerably influenced by Zarathustra's teachings. According to the Oxford Dictionary of Philosophy, the chronology of the subject and science of philosophy starts with the Indo-Iranians, dating this event to 1500 BC. The Oxford dictionary also states, "Zarathustra's philosophy entered to influence Western tradition through Judaism, and therefore on Middle Platonism.