Concept

Compulsion de répétition

Résumé
La compulsion de répétition ou contrainte de répétition (Wiederholungszwang) est un concept psychanalytique introduit par Freud qui fait intervenir plusieurs concepts fondamentaux de la psychanalyse comme le principe de plaisir, le concept de pulsion et dans le cadre de la seconde théorie des pulsions, la pulsion de mort. Concrètement, il s'agit pour une personne de se placer inconsciemment dans une situation pénible, en répétant une expérience ancienne dont il a oublié le modèle d'origine. En psychopathologie et concrètement, il s'agit d'un : le sujet répète des expériences anciennes en se plaçant dans des situations pénibles et , mais en ayant au contraire l'impression très vive de quelque chose . Au niveau théorique, la compulsion de répétition est considérée par Freud comme . La compulsion de répétition , à un moment . Des sont impliquées comme celles de principe de plaisir, de pulsion, de pulsion de mort, de liaison. Après la Première Guerre mondiale, Freud formule sa théorie du traumatisme. Néanmoins, il élaborera la nouvelle conception de la compulsion de répétition, en 1920 à partir de l'observation d'un enfant. Le jeu du « Fort Da » s’insère dans une remise en question du principe de moindre excitation qui seul régirait l’appareil psychique. S. Freud, dans Au-delà du principe de plaisir (1920), note que la répétition, observée dans plusieurs comportements, dont le jeu de son petit-fils Ernst, vient contredire ce principe et postule finalement qu’il existe un autre principe basé sur une compulsion de répétition, le principe de mort. Le jeu du jeune Ernst, garçon âgé d’un an et demi, sage, possédant quelques rudiments de langage, quelques phonèmes ou interjections, est simple en apparence. « Ce bon petit garçon avait l’habitude, qui pouvait être gênante, de jeter loin de lui dans un coin de la pièce, sous le lit, etc. tous les petits objets dont il pouvait se saisir, (...). En même temps, il émettait avec une expression d’intérêt et de satisfaction un « o-o-o-o- », fort et prolongé, qui, de l’avis commun de sa mère et de l’observateur, n’était pas une interjection mais signifiait « parti », en allemand « fort » (page 52, éditions Payot).
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