Un orphelinat est à l'origine un lieu d'accueil pour les orphelins, les individus mineurs sans parents ou responsables légaux.
Les orphelinats étaient autrefois très répandus en occident. Ils étaient souvent gérés par des congrégations religieuses.
Les orphelinats ont pour but d'élever, d'instruire, de préserver physiquement et moralement les individus mineurs.
Ils accueillent les orphelins et les enfants placés sur décision de justice pour leur sécurité, dans le cadre où les parents sont jugés inaptes. Dans certaines région du monde, comme en Angola, les enfants sont aussi abandonnés par superstition.
Les raisons principales du placement d'un enfant en orphelinat est la mort de ses parents. Les ruptures familiales, les problèmes de santé, les handicaps, le manque de services sociaux et la pauvreté peuvent augmenter le taux de placement en orphelinats.
vignette|Récréation à l'orphelinat d'Amsterdam, de Max Liebermann (1881)
Le terme "Orphelinat" au XIXe siècle se révèle ambivalent par une approche du mineur défavorisé et non particulièrement de l'orphelin. Les orphelins étaient plutôt destinés aux asiles, ouvroirs, patronages, maisons des sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, ainsi qu'à d'autres dispositifs analogues. L'orphelinat se dissocie des maisons de charité et de l'Hôtel-Dieu en ne dépendant pas du clergé. Appuyés par les dons, les legs, et les assistances, les orphelinats étaient des structures coûteuses qui permettaient de soulager ou de se substituer aux hospices où les enfants trouvés étaient placés lorsqu'il n'y avait pas de famille pour les recueillir.
Sous la Restauration, le nombre d'enfants trouvés, ainsi que les indigents et les malades, augmentait. Les tours d'abandon (structures souvent accolées aux hospices pour y déposer des nouveau-nés en tout anonymat) furent à leur apogée vers 1830 avec 251 dispositifs en France; puis ils furent supprimés en 1862 pour des questions éthiques, et remplacés par des bureaux ouverts à l'intérieur des hospices.