Le processeur Motorola 68010 est un microprocesseur CISC 16/32 bits de la famille m68k de Motorola. Introduit en 1983, c'est le successeur du Motorola 68000 et le prédécesseur du Motorola 68020.
Le 68010 est très semblable au Motorola 68000 mais corrige deux défauts de ce dernier :
il permet de relancer une instruction machine interrompue par une erreur d'accès à la mémoire ; cela permet la mise en œuvre aisée d'un système d'exploitation supportant la mémoire virtuelle ;
il permet l'exécution d'une machine virtuelle en interdisant l'exécution de l'instruction MOVE to SR en mode utilisateur.
En outre, le 68010 ajoute plusieurs instructions pour le contrôle de registre et des points d'arrêt, et contient une mémoire cache d'instructions rudimentaire qui permet d'optimiser les boucles d'une instruction.
La relance d'une instruction interrompue se fait grâce à la sauvegarde de tout le contexte du processeur lors d'une interruption ou d'une exception. Avec le 68000, une solution pour pallier ce problème était d'utiliser deux microprocesseurs 68000, l'un exécutant les instructions avec un léger délai sur l'autre. En cas d'interruption, le processeur en retard reprenait le traitement.
L'exécution d'une machine virtuelle suppose deux modes de fonctionnement du processeur, appelé modes superviseur et utilisateur dans la famille m68k. L'instruction MOVE to SR du 68000 était la seule instruction exécutable en mode utilisateur capable d'accéder à des informations de supervision. Le fait d'interdire l'exécution de cette instruction en mode utilisateur permet à un hyperviseur de machine virtuelle de librement émuler son exécution, et donc de librement émuler l'ensemble des instructions de supervision, ce qui permet in fine d'émuler une machine complète.
Les 68010 pouvaient être utilisés avec le MMU , mais des problèmes de conception, en particulier une pénalité d'attente d'un cycle d'horloge pour l'accès mémoire rendait cette configuration peu intéressante. D'autres fournisseurs tels que Sun Microsystems ont utilisé leur propre MMU.
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Une unité de gestion mémoire (MMU pour memory management unit), parfois appelée unité de gestion de mémoire paginée (PMMU pour paged memory management unit), est un composant permettant de contrôler les accès qu'un processeur fait à la mémoire de l'ordinateur dans lequel il est placé. À l'époque des premiers microprocesseurs, il s'agissait d'un circuit intégré dédié. Puis le MMU a été intégré aux microprocesseurs, à partir du 80286 pour la gamme Intel x86, à partir du 68030 pour la gamme Motorola 680x0.
vignette|redresse=1.2|Station de travail à trois écrans, dédiée au système d'affichage météorologique AWIPS (2005). Une station de travail est une unité fonctionnelle informatique ayant habituellement des capacités de traitement spécialisé et intégrant des organes d'entrées-sorties orientés vers un utilisateur. Une station de travail utilise un ordinateur puissant à plusieurs microprocesseurs relié à un réseau informatique que l'utilisateur peut utiliser pour le traitement, le stockage et l'affichage de modélisations ou d'analyses complexes grâce à des logiciels multifenêtres.
thumb|Un XC68020, prototype du MC68020. thumb|Motorola 68020. thumb|Motorola XC68020 vue du dessous. Le Motorola 68020 et sa variante économique le Motorola 68EC020 sont des microprocesseurs CISC 32 bits de la famille m68k de Motorola. Produit à partir de 1984, le 68020 succède au Motorola 68010 et précède le Motorola 68030. Le Motorola 68020 est le premier microprocesseur complètement 32 bits de la famille m68k, avec une unité arithmétique et logique, un bus de données et un bus d'adressage de 32 bits.
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