vignette|Commando britannique durant l'opération Archery le 27 décembre 1941.
L'ordre Commando (en Kommandobefehl) est un ordre émis par Adolf Hitler le 18 octobre 1942 qui indiquait que tout commando allié fait prisonnier par les forces allemandes en Europe ou en Afrique devait immédiatement être exécuté, sans procès, même s'il était porteur d'un uniforme ou s'il s'était rendu de lui-même. Tout soldat commando, petit groupe de commando ou toute unité similaire, agents ou saboteurs en civil qui tombaient dans les mains des forces allemandes autre que par le combat devaient être remis immédiatement au Sicherheitsdienst (SD, service de renseignement de la SS). L'ordre, qui fut émis secrètement, stipulait précisément que tout commandant ou officier allemand qui ne l'appliquait pas proprement serait coupable d'un acte de négligence punissable selon la loi militaire allemande. C'était en fait le second "ordre Commando", le premier ayant été émis par le Generalfeldmarschall Gerd von Rundstedt le , stipulant que les parachutistes devaient être remis à la Gestapo. Peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale, lors du procès de Nuremberg, l'ordre Commando fut reconnu comme une violation des lois de la guerre et les officiers allemands qui avaient mené ces exécutions illégales en appliquant cet ordre, furent reconnus coupables de crime de guerre.
Lors d'un raid de reconnaissance sur l'île de Sercq (dans l'archipel des îles Anglo-Normandes) en 1942 (opération Basalt), un petit détachement de soldats britanniques captura cinq soldats allemands (il était prévu de les ramener en Grande Bretagne pour interrogatoire) et pour éviter qu'ils n'alertent la garnison, les bâillonna avec de l'herbe et leur lia les mains. Trois d'entre eux tentèrent de s'enfuir à l'approche de la plage d'embarquement et furent abattus par les Anglais. La propagande allemande s'empara de l'affaire et parla d'une exécution sommaire, contraire aux lois de la guerre.
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vignette|Tres de mayo est un tableau de Goya illustrant les exécutions sommaires du 3 Mai 1808 Une exécution sommaire (ou extrajudiciaire, bien que l'expression exécution extrajudiciaire ait aussi un sens différent) est un type d'homicide dans lequel un prisonnier, accusé ou suspect d'activités criminelles ou subversives, est tué, souvent sur le lieu et au moment de sa capture, après avoir été arrêté et fait prisonnier au préalable.
Le procès dit « du Haut Commandement » (officiellement The United States of America vs. Wilhelm Ritter von Leeb, et al.) a été le dernier des douze procès pour crimes de guerre fait par les autorités américaines dans leur zone d'occupation en Allemagne à Nuremberg après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ces douze procès ont été menés par des tribunaux militaires américains et non par le tribunal militaire international de Nuremberg, mais ils se sont tenus au même endroit, sous l’appellation Procès de criminels de guerre devant le tribunal militaire de Nuremberg.
La défense fondée sur l'obéissance aux ordres des supérieurs est un type de plaidoirie de défense dans une cour de justice. L'argument, surnommé « défense Nuremberg » ou « simple obéissance aux ordres », invoque l'idée qu'un membre de l'armée, de la police, des pompiers ou de la population civile ne serait pas considéré comme coupable des actions commises sur ordre d'un officier supérieur ou d'un supérieur hiérarchique. La plaidoirie axée sur les « ordres des supérieurs » est souvent vue comme le complément de la responsabilité du commandement.