vignette|Stade Olympique de Berlin,(vu depuis LZ 129 Hindenburg).
Les Jeux olympiques d'été de 1936, Jeux de la de l'ère moderne, sont célébrés à Berlin, en Allemagne du au . La capitale allemande est désignée pour la seconde fois comme pays organisateur, mais les Jeux olympiques de 1916 ont été annulés en raison de la Première Guerre mondiale.
Dans le contexte du moment, les JO de Berlin prennent vite une signification très politique, même si personne ne peut encore prévoir les changements politiques qui vont survenir en Allemagne quand, en 1931, le CIO confie à Berlin et à la République de Weimar l'organisation des jeux. Après l'instauration du régime nazi en 1933, plusieurs pays demandent le boycott de ces Jeux olympiques et organisent des jeux alternatifs, les Olympiades populaires, à Barcelone, dont le déclenchement de la guerre d'Espagne la veille empêchent l'inauguration. Les Jeux de Berlin se déroulent dans une atmosphère de xénophobie et d'antisémitisme, Adolf Hitler voulant se servir de cet événement pour faire la propagande du nazisme et la promotion de l'idéologie de la supériorité de la race aryenne, notamment à travers le documentaire Les Dieux du stade de Leni Riefenstahl. Ces jeux sont souvent cités comme exemple de « blanchiment par le sport » organisé par un gouvernement autoritaire et belliqueux.
Sur les et (dont ) qui prennent part à dans , l'Allemagne est le pays le plus médaillé.
Dans le contexte particulier des « Jeux nazis », les quatre médailles d'or remportées par l'athlète noir américain Jesse Owens en sprint et saut en longueur représentent un important symbole dans l'histoire des Jeux olympiques modernes. Mais l'athlète le plus médaillé est le gymnaste allemand Konrad Frey (six médailles dont trois d'or). Au tableau des médailles, les athlètes allemands imposeront leur large domination tout au long des Jeux, remportant dont , devant les États-Unis, avec dont .
Les Jeux olympiques étaient déjà attribués à l’Allemagne en 1916, mais ont été annulés à cause de la Première Guerre mondiale.