Les parements ou parements liturgiques ou la paramentique (néologisme créé du latin la, « préparer, apprêter » et le suffixe fonctionnel -mentum suivi de la terminaison -icus adjectivale), sont l'ensemble des vêtements, coiffes, tentures et ornements utilisés dans les liturgies chrétiennes. On y inclut parfois l'orfèvrerie sacrée. Les formes, les coupes et les coutumes liées à la paramentique ont d'abord fait l'objet de nombreux changements au cours des siècles. Puis le costume de chœur et le vêtement usuel ont été fixés par divers textes issus du concile de Trente, complétés par un recueil de textes, le Caeremoniale episcoporum, publié par Clément VIII en 1600, qui établit les règles des cérémonies présidées par l'évêque, valables pour les communautés catholiques de rite latin, respectant pourtant quelques coutumes locales. Les couleurs liturgiques restant un élément fondamental de la paramentique liturgique. Dans les Églises issues de la Réforme protestante, de nombreux pasteurs célèbrent sans vêtement liturgique, bien qu'il existe des vêtements sacerdotaux chez les protestants : la robe pastorale noire, parfois agrémentée d'étoles de couleurs notamment chez les luthériens. Certaines cérémonies anglicanes High Church ont quant à elles conservé une bonne part de la tradition romaine. Du latin amicire qui signifie « couvrir ». L'amict est un rectangle de toile que le clerc passe autour du cou avant de revêtir l'aube. L'amict est marqué d'une croix que le clerc baise avant de le poser sur sa tête, puis de le descendre sur ses épaules pour recouvrir le col de sa soutane. L'amict doit être pourvu de deux cordons assez longs pour être noués sur la poitrine en se croisant dans le dos. Chez les moines, l'amict prend la forme d'un capuce et il est revêtu sur le capuce du scapulaire. Il rappelle l'amictus qui était un vêtement long que les Romains portaient sur la tête et qui couvrait le corps entier. Son emploi est rappelé par le Pape Jean-Paul II, le , par le texte Redemptionis Sacramentum : « On doit mettre un amict avant de revêtir l’aube si celle-ci ne recouvre pas parfaitement l’habit commun autour du cou ».