Libéral-conservatismevignette|Edmund Burke : père du libéral-conservatisme. Le libéral-conservatisme est une idéologie politique, économique et sociale qui combine et défend des préoccupations libérales et conservatrices, en particulier pour les traditions établies, le respect pour l'autorité, l'ordre public, la sécurité, l'identité nationale, l'héritage religieux, la famille. Le penseur emblématique de ce courant juridique, philosophique et politique est Edmund Burke.
Troisième voie (politique)La troisième voie est un concept politique et économique visant à créer une philosophie qui se situerait entre la social-démocratie et le libéralisme. Le terme serait né au , lorsque le pape Léon XIII appelle à une troisième voie entre capitalisme et socialisme. Pendant la guerre froide, il s'agissait de proclamer la nécessité d'une « troisième voie » entre le communisme soviétique et le capitalisme américain. En France, le gaullisme est présenté comme une troisième voie entre les deux modèles antagonistes des grandes puissances.
Social-libéralismethumb|Leonard Trelawny Hobhouse, un des concepteurs du social-libéralisme, au travers notamment de son livre Liberalism paru en 1911. Le social-libéralisme ou nouveau libéralisme (son nom d'origine) dit également libéralisme social, haut libéralisme, libéralisme radical (radical liberalism), libéralisme moderne (modern liberalism), ou souvent en anglais d'Amérique du Nord, liberalism est un courant du libéralisme qui, à la suite de John Stuart Mill, met au centre de sa pensée le développement tant intérieur que matériel des êtres humains pensés dans leur interaction sociale.
Économie de l'offreL’« économie de l'offre » ou « politique de l'offre », est un ensemble de politiques économiques d'orientation libérale, qui soutient que des politiques de soutien à l'offre (c'est-à-dire aux entreprises) permettent de stimuler la croissance économique. Ses tenants considèrent souvent que la faiblesse de la croissance réside dans les freins ou obstacles que rencontrent les acteurs économiques : prélèvements excessifs (cotisations sociales et impôts), salaires insuffisamment soumis à la concurrence du marché, régulation excessive des marchés, etc.