Située sur les bords de l'Irrawaddy (ou Ayeyarwaddy), Mandalay (en မန္တလေး) est la deuxième plus grande ville de la Birmanie, avec environ un million d'habitants (2,5 millions pour l'agglomération). Elle fut sa dernière capitale royale, entre 1860 et 1885, sous la dynastie Konbaung. On la surnommait alors la « cité des joyaux », pour son jade réputé. Elle est aujourd'hui la capitale administrative de la région de Mandalay.
Elle a été détruite par des incendies successifs dans les années 1980. Partout en ville, on entend parler mandarin. En 2011, la ville compte 30, voire 40 % de Chinois. Pour la plupart, il s'agit d'émigrés qui, dans les années 1990, ont commencé à déferler depuis le Yunnan voisin. Ils viennent consolider la minorité locale sino-birmane, installée là depuis le .
Mandalay est située dans les plaines sèches du centre de la Birmanie, sur la berge orientale de l'Irrawaddy, 64 m au-dessus du niveau de la mer. Son fuseau horaire est UTC/GMT +6:30.
Elle est à 626 km de Rangoun (Yangon).
La ville s'étend le long de la faille transformante de Sagaing, qui fait la limite entre la plaque tectonique indienne et la plaque eurasienne. Elle est donc exposée aux tremblements de terre. Le plus important recensé a eu lieu en 1956. Il a atteint une magnitude de 7 et a fait de très gros dégâts à Sagaing, ce qui lui a valu le nom de « Grand Tremblement de terre de Sagaing ».
La ville prend son nom de Mandalay Hill (la colline de Mandalay, située juste au nord). Ce nom est probablement dérivé d'un terme pâli ou sanskrit. Il y a plusieurs hypothèses : Mandala (qui signifie "cercle", ou "plaine"), Mandare (qui voudrait dire "terre favorable"), ou Mandara (une montagne de la mythologie hindouiste).
Au moment de sa fondation en 1857, la ville royale fut officiellement nommée Yadanabon, version birmane de son nom pâli Ratanapura, signifiant "la Cité des joyaux". Elle était aussi nommée Lay Kyun Aung Myei (Pays victorieux des quatre îles) et le palais royal Mya Nan San Kyaw (Fameux palais royal d'émeraude).