Êtes-vous un étudiant de l'EPFL à la recherche d'un projet de semestre?
Travaillez avec nous sur des projets en science des données et en visualisation, et déployez votre projet sous forme d'application sur Graph Search.
La rhinite allergique est une affection médicale bénigne secondaire à une hypersensibilisation à une substance étrangère dénommée allergène. Son expression clinique est essentiellement la rhinite et la conjonctivite. L'allergène peut être le pollen (dans le cadre du rhume des foins) mais aussi les acariens, ainsi que d'autres produits. Il s'agit d'une réaction allergique faisant intervenir les IgE et les lymphocytes T helper de type 2. Le contact de la muqueuse nasale avec l'allergène provoque le relargage d'histamine, de leucotriènes, de prostaglandines. L'allergie est responsable des deux tiers des rhinites de l'enfant et d'un tiers de celles de l'adulte. En France, plus de 30 % des adultes souffrent de rhinite allergique. La prévalence dans l'enfance est en augmentation, bien que cela ne soit pas retrouvé partout dans le monde. Les quatre-cinquièmes des rhinites allergiques débutent avant l'âge de 20 ans et l'incidence semble être maximale au début de l'adolescence. Elle atteint un peu plus fréquemment les garçons mais le ratio par sexe s'égalise à l'âge adulte. Elle tend à décroître avec l'âge. La rhinite allergique est fréquente chez l'asthmatique et il est possible que la première favorise la seconde maladie, ou du moins, soit un facteur de risque. L'allergie semble être favorisée par différents facteurs. Une trop grande propreté, telle que décrite dans l'« hypothèse hygiéniste », pourrait favoriser l'apparition de phénomène allergique. Chez l'adulte, l'alcoolisme serait un facteur favorisant de rhinites. Les allergènes peuvent être des poils d'animaux, des acariens, des poussières ou des pollens (on parle alors de pollinose, de rhinite allergique saisonnière, de rhume des foins). Des études récentes montrent des causes plus complexes, synergiques, c'est-à-dire associant plusieurs facteurs : En (2019), des chercheurs se basant sur 1533 adultes de deux cohortes multicentriques (EGEA et ECRHS). n'ont pas observé de liens entre l'incidence de la rhinite et l'exposition chronique à 2 polluants communs (NO2 et/ou PM 2,5).
Jacques Fellay, Flavia Aurelia Shoko Hodel