L'histoire des mentalités est un courant historiographique du qui étudie l’histoire de toutes formes de pensées, croyances et sentiments, comme étant constitutifs de la vision du monde propre à une époque. L’historien des mentalités mobilise des sources diverses, en lien avec la psychologie collective des sociétés. Il s’agit principalement de documents écrits ou iconographiques.
D’abord discipline française, elle s’exporte progressivement ailleurs, notamment en Allemagne et dans le monde anglo-saxon. Elle apparaît dans les années 1930 avec les fondateurs de l’École des Annales : Lucien Febvre et Marc Bloch. Personne ne s’intéresse aux mentalités dans les décennies qui suivent, et cela jusqu’aux années 1960 où une nouvelle génération d’historiens se réapproprient le concept de mentalité et l’appliquent aux considérations et aux sujets d’études de leur époque. Ce type d’histoire a perduré jusque dans les années 1980 avec notamment Jacques Le Goff. À partir des années 1990, elle tombe lentement dans l’oubli en raison des lacunes dans sa définition et fait place à d’autres courants historiques tels que l’histoire des représentations ou l’histoire culturelle.
La définition de l’histoire des mentalités varie au cours du temps et reste indéterminée. Son approche prend tantôt la forme d’une psychologie collective, tantôt celle d’une étude de type sociologique. Elle est tantôt applicable à tous les paliers de l’analyse historique, tantôt au seul niveau des structures et du temps long. La mentalité est donc une notion vague; ce qui peut être un problème au niveau épistémologique, mais offre de la liberté pour ses pratiquants qui leur permet d’explorer divers champs d’investigations à travers les sciences sociales.
L'histoire des mentalités est initiée par les historiens français Lucien Febvre et Marc Bloch dans le contexte de création de l’École des Annales en 1929. D’autres historiens tels que Johan Huizinga et Mario Praz peuvent également être considérés comme fondateurs du mouvement.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
La Nouvelle Histoire est le courant historiographique correspondant à la troisième génération de l'École des Annales française, apparue au début des années 1970, dans la lignée des travaux de la Revue de synthèse et des Annales. En France, ses principaux premiers représentants sont Jacques Le Goff et Pierre Nora. En Grande-Bretagne, elle est animée par des revues telles que Past and Present. La Nouvelle Histoire est avant tout orientée vers l'histoire des mentalités : il s'agit d'établir une histoire sérielle des mentalités, c'est-à-dire des représentations collectives et des structures mentales des sociétés.
L'École des Annales est un courant historique français fondé par Lucien Febvre (1878-1956) et Marc Bloch (1886-1944) à la fin des années 1920. Il succède à l'École méthodique de la Revue historique fondée en 1876 par Gabriel Monod, et met en avant une histoire globale, holiste, à la fois dans le temps (longue durée) et dans l'espace (prise en compte des faits de société dans leur ensemble).
vignette|Copie romaine d'un buste grec de Thucydide, historien athénien du L'historiographie désigne généralement l’histoire de la science historique, c'est-à-dire l'étude de la façon d'écrire l'histoire mais peut aussi, selon l'approche choisie, désigner les manières d’écrire l’histoire, « l’art de l’histoire » ou encore l'ensemble des publications traitant du passé et écrites par les historiens. Tout peut être objet d'histoire, par exemple le déroulement des événements, ou les modes de vie de sociétés.
rédaction des questions de sauvegarde du rapport commandé par le Bureau du Patrimoine, direction de la Culture du Conseil général de Seine-Saint-Denis à la société Ipsofakto