Résumé
Un radiotraceur est une entité composée d’une molécule vectrice et d’un isotope radioactif détectable à l’aide de dispositifs tels que les gamma-caméras ou la tomographie par émission de positons. En biologie, Il doit être spécifique d'un organe, d'une fonction ou d'une pathologie. Il doit avoir le même comportement métabolique que la molécule vectrice et doit être utilisé en faible quantité (dose traceuse) pour ne pas perturber le mécanisme étudié.un radiotraceur doit également être stable dans l’organisme et détectable de manière externe via des détecteurs. S’il est destiné à une utilisation en neurologie, il doit pouvoir passer la barrière hémato-encéphalique. Il ne doit pas être toxiques sur le plan biologique et radiotoxicologique (les radiotraceurs doivent pouvoir être injectés, avalés ou inhalés sans effet néfaste pour les tissus) Ces détecteurs sont la TEMP (Tomographie par émission Mono Photonique) et la TEP (tomographie par émission de positons). Ils permettent la génération d'une image, 2D ou 3D affichant en couleur les zones radioactives de la matière étudiée. La radioactivité artificielle est découverte par Irène Curie et Frédéric Joliot en 1934 (prix Nobel en 1935) mais la production industrielle de radio-isotopes par réaction nucléaire ne commence qu'en 1946. C'est en 1948 qu'on réussira pour la première fois a reconstruire une image de la radioactivité point à point en utilisant un compteur Geiger-Müller (Iode 131 sur la thyroïde). La Gamma caméra est créée en 1958 (hal O Anger), la Tomographie d'émission monophotonique (Jaszac) en 1979 et enfin, la Tomographie par émission de positons en 1980. Le Fluorodésoxyglucose est du glucose dans lequel l'hydroxyde en position 2 est remplacé par un fluor 18, radioactif et visualisable par TEP. C’est le radiotraceur TEP le plus utilisé en médecine nucléaire. Le 18F-FDG s’accumule dans les cellules très consommatrice de glucose mais ne peut être dégradé par l’organisme, il est juste modifié en fluorodésoxyglucose-6-phosphate, un état qui l’empêche de quitter la cellule.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Concepts associés (20)
Technétium 99m
Le technétium 99m, noté Tc, est un isomère nucléaire de l'isotope du technétium dont le nombre de masse est égal à 99. Il est utilisé en médecine nucléaire pour effectuer de nombreux diagnostics. Le noyau atomique du Tc compte et avec un spin 1/2- pour une masse atomique de . Il est caractérisé par un excès de masse de , une énergie de liaison nucléaire de et une énergie d'excitation de . Un gramme de présente une radioactivité de .
Médicament radiopharmaceutique
Un médicament radiopharmaceutique est un médicament contenant des radioisotopes incorporés à des fins médicales. Les radiopharmaceutiques sont majoritairement utilisés en à des fins de diagnostic ou de suivi : il peut s'agir de scintigraphie, de TEMP ou de TEP. Ils peuvent aussi être prescrits à visée thérapeutique, par exemple dans le traitement de certains cancers. Certains médicaments radiopharmaceutiques sont décrits dans la pharmacopée européenne. Les médicaments radiopharmaceutiques sont prescrits par des médecins spécialisés en médecine nucléaire.
Médecine nucléaire
La médecine nucléaire comprend l'ensemble des applications médicales de la radioactivité en médecine. Administrativement on parle de l'utilisation de sources radioactives non scellées. On administre au patient (par injection intraveineuse, ingestion, inhalation...) des médicaments radiopharmaceutiques (MRP) ; ceux-ci peuvent être des radionucléides isolés (comme l'iode 123 pour la glande thyroïde) ou être constitués d'un vecteur et d'un radionucléide.
Afficher plus