Le Parti communiste tchécoslovaque (en tchèque et en slovaque : Komunistická strana Československa) était un parti politique tchécoslovaque membre de l'Internationale communiste, puis du Kominform (inféodé à Staline). Sa politique était calquée sur le modèle soviétique incluant même loppression physique de ses adversaires puis opposants. Ce parti régnait, de manière quasi absolue, sur la Tchécoslovaquie communiste de 1948 à 1989.
Un feuillet du parti en 1929|vignette
Un tract contre l'invasion Allemande de 1938:"il faut protéger la République contre l'aggression fasciste (sic) venue de l'étranger."|vignette
Le PCT (KSČ) est né le d'une scission du parti social-démocrate tchécoslovaque. Son premier président en est Bohumír Šmeral. Au moment de sa création, le PCT est l'un des partis communistes les plus importants tant en termes relatifs qu'absolus. En 1925, commence le processus de bolchévisation qui consiste en une plus grande affiliation au programme de l'Internationale communiste.
Le PCT bénéficie alors d'une base d'adhérents développée et de résultats électoraux respectables :
Illégal à partir de 1938 à la suite des accords de Munich, le parti se réorganise dans la clandestinité. Pendant la guerre, le PCT prend un rôle dominant dans la résistance et on estime à le nombre de ses membres décédés dans les combats tant sur le sol national qu'à l'étranger.
Le PCT est membre du gouvernement de coalition en 1945. Organisé et centralisé sur le modèle du PCUS, il est prêt à s'emparer des rênes du pouvoir et prend progressivement le contrôle de la .
Le , c’est le Coup de Prague : Klement Gottwald s'empare du pouvoir à la suite d'une erreur tactique des partis démocratiques qui font confiance au président Edvard Beneš comme dernier rempart de la démocratie. Or celui-ci, sous la pression des communistes, accepte leurs revendications et l'Assemblée nationale, le approuve une motion de confiance au gouvernement nouvellement constitué de Klement Gottwald.
Une nouvelle constitution est adoptée en mai, proclamant la .
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Bratislava (prononcé en slovaque : ) est la capitale de la Slovaquie indépendante depuis 1993, située dans le Sud-Ouest du pays, à proximité des frontières avec l'Autriche, la Hongrie et la Tchéquie d'une part et de la capitale autrichienne, Vienne, d'autre part. Peuplée de en 2020 (sur la base des données des opérateurs de téléphonie mobile, le nombre est estimé à 666 000), elle est la plus grande ville de Slovaquie. Les Carpates commencent sur le territoire de la ville (Malé Karpaty, « Petites Carpates »).
thumb| (Tous les chemins du marxisme mènent à Moscou !) : affiche de la CDU en Allemagne de l'Ouest (1953). Le terme d'anticommunisme englobe, au sens large, l'ensemble des attitudes d'opposition ou d'hostilité envers les aspects théoriques ou pratiques du communisme : l'anticommunisme peut se traduire sous forme de simple prise de position, de discours politique structuré, d'action ou de propagande. Son sens est cependant différent en fonction de celui du « communisme », mot qui recouvre lui-même un ensemble de réalités très diversifiées en fonction des contextes sociaux, culturels et politiques.
vignette|350px|La Tchécoslovaquie, au temps de la République socialiste, avec ses deux composantes d’alors : la République socialiste tchèque et la République socialiste slovaque. La dissolution de la Tchécoslovaquie est le processus politique qui conduit, en 1992, à la dissolution de la République fédérale tchèque et slovaque et à la partition et transformation de l'État tchécoslovaque en deux États indépendants : la Tchéquie, sous la forme de la République tchèque, et la Slovaquie, sous la forme de la République slovaque.