Le réalisme offensif est une théorie des relations internationales, dérivée du réalisme. Il reprend le postulat des États comme acteurs rationnels et protagonistes principaux des affaires mondiales. Selon ce courant de pensée, la condition d'anarchie internationale sur la scène mondiale incite toujours les États à l'expansion. Cela signifie que l'accent est mis sur le potentiel conflictuel du système international. Une politique expansionniste sera poursuivie si elle rapporte plus qu'elle ne coûte. Tous les États cherchent à maximiser leur puissance relative puisque seuls les plus forts sont assurés de survivre. John Mearsheimer peut être considéré comme le chef de file de ce courant.
Le réalisme offensif repose sur cinq postulats de base :
Le système international est anarchique car il n'y a pas d'autorité centrale au dessus des États.
Les États possèdent des capacités offensives et sont tous capables d’utiliser la violence et d’endommager, voire de détruire un autre État.
Les États ne peuvent jamais être certains des intentions des autres États.
La motivation principale d'un État est la survie.
Les États sont des acteurs rationnels. Ils prennent en compte les capacités et les stratégies des autres États et y répondent par leurs propres stratégies dans le but de survivre.
John Mearsheimer explique qu'à cause de l'anarchie du système international et donc de l’absence d’autorité centrale au-dessus des États, ceux-ci cherchent à maintenir leur intégrité territoriale et leur ordre politique interne, confrontés à d’autres Etats dotés de capacités militaires offensives et dont ils ne peuvent pas connaitre les intentions. Il en déduit donc l’idée que les États sont guidés par le désir d’acquérir de la puissance et qu’ils cherchent à maximiser dans l’espoir de dominer autrui car c’est le moyen optimal pour maximiser sa sécurité.
Cela implique de mettre sur pied des forces armées. Plus les forces armées d’un État sont puissantes, plus cet État sera capable de dissuader un agresseur potentiel et, si la dissuasion échoue, cet État sera plus apte à gagner une guerre.
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Le concept danarchie est utilisé en théorie des relations internationales pour décrire la situation du système international. Ce concept a été considéré comme le plus important pour l'étude des relations internationales, mais il est contesté depuis les années 1990 à cause de son ambiguïté et du danger inhérent à considérer un tel postulat comme fondamental (risque de déterminisme). Le système international est décrit comme anarchique en opposition avec l'ordre interne aux États.
L’équilibre des puissances (traduction de balance of power) est un concept central de la théorie réaliste des relations internationales. Dans un système d'équilibre de la puissance, les États choisissent de se ranger aux côtés du plus fort (bandwagoning) ou tentent d'équilibrer celui-ci en se coalisant (balancing). La théorie de l’équilibre des puissances suggère que la sécurité nationale est accrue lorsque la capacité militaire est répartie de telle sorte qu’aucun État n’est assez fort pour dominer tous les autres.
Le réalisme défensif est une théorie des relations internationales, dérivée du réalisme et du néoréalisme. Cette théorie trouve son fondement dans l'ouvrage de Kenneth Waltz intitulé Theory of International Politics, paru en 1979, où l'auteur affirme que la structure anarchique du système international encourage les États à maintenir des politiques modérées et réservées pour atteindre la sécurité nationale. En revanche, le réalisme offensif suppose que les États cherchent à maximiser leur pouvoir et leur influence pour atteindre la sécurité par la domination et l'hégémonie.
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