Concept

Commission gouvernementale de Sigmaringen

Résumé
La Commission gouvernementale de Sigmaringen, nom historique de la Délégation gouvernementale française pour la défense des intérêts français en Allemagne, puis de la Commission gouvernementale française pour la défense des intérêts nationaux ( - ), était le gouvernement en exil de la France vichyste, installée par les autorités allemandes dans une enclave française spécialement décidée et créée par Hitler au sein du Reich, dans l'ancien château des Hohenzollern-Sigmaringen, dans la petite ville souabe de Sigmaringen, au sud-ouest de l'Allemagne, qui réunissait les derniers ultras de la collaboration française avec le régime nazi. Les Alliés ont pris pied en France continentale le 6 juin 1944 et progressent en tous sens et notamment vers Paris qui est libérée le 25 août. Le , ils ont également débarqué en Provence, ouvrant un second front qui progresse rapidement vers le nord. La libération de la France s'accélère et pour les collaborateurs du Troisième Reich, l'espoir s'amenuise rapidement : l'Allemagne recule en effet de toutes parts, que ce soit en Italie, où Rome a été libérée le 4 juin, ou sur le front de l'Est où les Soviétiques ont lancé le 22 juin la puissante Opération Bagration qui écrase l'armée allemande et ses alliés. L'Allemagne elle-même est touchée par des bombardements à grande échelle, qui s'intensifient particulièrement en 1944. Le jeudi , Pierre Laval, chef du gouvernement et ministre des Affaires étrangères tient à Paris son dernier conseil de gouvernement avec cinq ministres. Il tente de réunir l'ancienne Assemblée nationale avec l'accord des Allemands dans le but de lui remettre le pouvoir et de barrer ainsi la route aux communistes et à de Gaulle. À cette fin, il obtient l'accord de l'ambassadeur allemand Otto Abetz pour ramener Édouard Herriot (président de la Chambre des députés) à Paris. Mais les ultra-collaborationnistes Marcel Déat et Fernand de Brinon protestent auprès des Allemands, qui changent d'avis : ils emmènent Laval à Belfort ainsi que des restes de son gouvernement et arrêtent Édouard Herriot.
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