Concept

Tigre celtique

Résumé
L'expression Tigre celtique désigne l'Irlande pendant la période de forte croissance économique entre les années 1990 et 2001-2002. À proprement parler, le terme est employé pour qualifier à la fois la période et le pays durant ce laps de temps. L'expression Tigre celtique (Celtic Tiger en anglais) a été employée pour la première fois par l'économiste et producteur David McWilliams, bien que celui-ci le conteste. La première mention écrite de cette expression date de 1994, dans un rapport de la banque Morgan Stanley de Kevin Gardiner. Le terme est une analogie à l'expression tigres asiatiques, appliquée à la Thaïlande, à la Malaisie, à l'Indonésie, aux Philippines et au Viêt Nam pendant la période de croissance rapide des années 1980 et 1990. Le Tigre celtique ou l’économie du Tigre celtique est aussi régulièrement appelée The Boom ou le miracle économique irlandais. On utilise parfois le terme de Tigre celtique au sujet des prouesses économiques irlandaises succédant à ladite période. Le Tigre celtique se réfère initialement à la période allant de la fin des années 1990 à la crise économique mondiale de 2001. Entre 1991 et 2003, l'économie irlandaise connut une croissance de 6,8 % par an, augmentant de façon significative le niveau de vie des habitants. L'apogée de cette croissance eut lieu en 1999, lorsque la croissance du PIB atteint 11,1 %, après 8,7 % et 10,8 % en 1998 et 1997. En dépit de ce taux de croissance exceptionnel, l'économie du pays suivit un rythme régulier de 6 % de croissance par an environ, en 2001, 2002 et 2003. l'économie s'inverse dramatiquement depuis 2008, avec une retombe de 14 % du PNB, ainsi qu'un flux de 14 % de debauchement dans la crise économique d'Europe. Pour expliquer le phénomène du Tigre celtique, les raisons suivantes ont été avancées : Beaucoup d'économistes attribuaient la croissance irlandaise au faible taux d'impôt sur les sociétés (entre 10 et 12,5 % à la fin des années 1990) et aux subventions, appelées « paiements de transfert », reçues des pays de l'UE plus développés tels que la France et l'Allemagne et qui représentèrent jusqu'à 7 % du PNB.
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