vignette|Une femme mennonite en train de coudre une robe (1942).
Do it yourself (DIY, anglicisme, en français « faites-le vous-même », « faites-le par vous-même », « fait maison », voire « fait à la main » au Québec) comprend à la fois des activités visant à créer ou réparer des objets de la vie courante, technologiques (hacking), ou artistiques, généralement de façon artisanale (bricolage), et un mouvement culturel, notamment musical.
vignette|gauche|redresse|Un jeune garçon fabricant un modèle réduit d'avion (Texas, 1942).
Au début du paraissaient en Amérique du Nord des revues sur le sujet de niche qu'était le DIY. Des magazines tels Popular Mechanics (fondé en 1902) et (fondé en 1928) permettaient au lecteur de maintenir à jour ses compétences pratiques et sa connaissance des techniques, outils et matériaux. De nombreux lecteurs habitant alors en milieu rural ou semi-urbain, le contenu publié était initialement surtout lié à leurs besoins à la ferme ou au village.
Dans les années 1970, le DIY se répandit auprès de la population nord-américaine d'étudiants et de jeunes diplômés. Le mouvement touchait notamment à la rénovation de maisons délabrées et abordables, et plus généralement à une grande variété de projets exprimant la vision sociale et environnementale des années 1960 et début 1970. Le jeune et visionnaire Stewart Brand, aidé de sa famille et de ses amis, publia en 1968 la première édition du Whole Earth Catalog (sous-titré Accéder aux outils), à la composition et à la mise en page rudimentaires. Le catalogue resta comme une des premières formes contemporaines du mouvement.
En 2007, la croissance des ressources de DIY en ligne est en forte progression et le nombre de blogs personnels à propos d'expériences personnelles ne cesse de croître, de même que les sites web DIY d'organisations.
On peut associer la formule au bricolage ou à la débrouillardise (le DIY anglais s'apparentant ainsi au « système D » français, la lettre « d » signifiant « débrouille »), mais elle ne s'arrête pas là.