Kandersteg est une commune ainsi qu'une petite station de ski suisse située dans le canton de Berne, dans l'arrondissement administratif de Frutigen-Bas-Simmental. Kandersteg est niché au fond de la vallée de la Kander, dans l'Oberland bernois. Le village est dominé par les sommets du Blümlisalp, de l'Oeschinenhorn, du Fründenhorn et du Doldenhorn. Les neiges et glaciers de ces sommets alimentent le lac d'Oeschinen à d'altitude. La rivière Oeschibach, alimentée par les eaux du lac, se jette dans la Kander au centre du village. Le point culminant de Kandersteg est le sommet du Balmhorn (), le point le plus bas est le hameau de Bühl (). Kandersteg fait partie du périmètre élargi du site Jungfrau-Aletsch-Bietschhorn inscrit à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Le territoire de Kandersteg s'étend sur . Lors du relevé de , les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient de sa superficie, les surfaces agricoles , les surfaces boisées et les surfaces improductives . Par sa superficie, la commune est la plus étendue du canton de Berne. La ligne ferroviaire BLS Berne-Brigue sur l'axe Europe du Nord-Italie par le Simplon a été érigée entre 1906 et 1913. À la sortie sud de la gare de Kandersteg, se trouve le portail nord du tunnel ferroviaire du Lötschberg. Trafic de voyageurs, de marchandises, de ferroutage de camions, et de ferroutage d'automobiles vers Goppenstein et vers Iselle (Italie). Accès par autoroute via Frutigen. Le nom de la commune, qui se prononce en dialecte local, est composé de Kander, nom de la rivière qui traverse la commune (du celte *kandarā, qui brille, blanche) et du substantif suisse allemand Steg, qui désigne un petit pont. Sa première occurrence écrite date de 1336, sous la forme de Kanderstege. La langue parlée est officiellement l'allemand mais de facto l'alémanique, plus exactement le dialecte particulier Chanderstägertütsch, dérivé du dialecte haut-valaisan. L'économie de Kandersteg est très marquée par le tourisme.