CorporatismeLe corporatisme est un terme polysémique. Il peut faire référence aux corporations, aux métiers organisés selon des règles, générant une hiérarchie entre maîtres, compagnons et apprentis, par exemple en France avant la Révolution française. Il peut désigner une doctrine et/ou une pratique cherchant à organiser les relations professionnelles afin de dépasser le conflit capital-travail par la collaboration entre les classes sociales, entre patrons et ouvriers notamment.
NazismeLe national-socialisme (en allemand Nationalsozialismus), plus couramment désigné en français sous l'abréviation nazisme (en allemand Nazismus), est l'idéologie politique du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP), parti politique d'extrême droite fondé en Allemagne en 1920 et dirigé par Adolf Hitler. Cette idéologie théorise une hiérarchie au sein d'une espèce humaine divisée en « races », au sommet de laquelle elle place la « race aryenne », à l'inverse de celles les plus détestées, les populations juives, slaves et tziganes, formant la classe des « sous-hommes », les Untermenschen.
Gauche et droite (politique)vignette|Clivage droite-gauche classique.|253x253px En politique, le clivage gauche/droite est une manière de catégoriser les idéologies, les idées, les politiciens ou les partis selon leurs positions politiques et leurs valeurs. L'opposition entre la droite et la gauche structure fortement l'échiquier politique, bien qu'il existe aussi des partis se définissant comme centristes, ou qui revendiquent un dépassement du clivage. Il est difficile de trouver une définition du clivage qui fonctionne quels que soient le lieu et l'époque, celui-ci changeant avec le temps.
Néolibéralismethumb|Édifice de la Banque mondiale à Washington aux États-Unis. Il s'agit d'une institution de Bretton Woods. Elle ne sera considérée par certains comme néo-libérale qu'à partir des années 1990 et du consensus de Washington. Le terme de néolibéralisme désigne aujourd'hui un ensemble d'analyses ou de doctrines inspirées du libéralisme économique aux définitions multiples et concurrentes. Des années 1930 à la fin des années 1960, il est plutôt utilisé pour se référer à l'école de pensée de la Société du Mont-Pèlerin et au Colloque Walter Lippmann.
Socialisme utopiqueL'expression « socialisme utopique », désigne l'ensemble des doctrines des premiers socialistes européens du début du (qui ont précédé Marx et Engels), tels Robert Owen en Grande-Bretagne, Saint-Simon, Charles Fourier, Étienne Cabet et Philippe Buchez en France. Afin de sortir de la lecture engelienne et donc de sa définition politique, les historiens français préfèrent actuellement utiliser pour les définir les catégories de « premiers socialismes », « socialismes romantiques », « socialismes prémarxistes », « socialismes conceptuels », voire pour Loïc Rignol ils sont les premiers « socialismes scientifiques ».
PhilosophieLa philosophie, du grec ancien (composé de , « aimer », et de , « sagesse, savoir »), signifiant littéralement « amour du savoir » et communément « amour de la sagesse », est une démarche qui vise à une compréhension du monde et de la vie par une réflexion rationnelle et critique. Cette réflexion n’est pas pour autant le propre d’un homme en particulier mais de tout homme dans sa dimension proprement humaine même si certains penseurs en ont fait le cœur de leur activité.
LocalismeLe localisme (du latin locus, lieu) est une doctrine qui consiste à privilégier ce qui est local sans toutefois se fixer de limites frontalières, afin de favoriser la démocratie participative, la cohésion sociale et l'économie de proximité, donc l'emploi local et la préservation de l'environnement via une moindre empreinte écologique liée au transport de personnes et de marchandises. Apparu au , le concept de localisme s'est fortement inspiré des écrits de Leopold Kohr, Ernst Friedrich Schumacher, Wendell Berry et Kirkpatrick Sale, parmi d'autres.