Loi sur les signes religieux dans les écoles publiques françaises
Résumé
La loi sur les signes religieux dans les écoles publiques créant l' du Code de l'éducation est une loi française créée en 2004, restreignant le port de signes religieux. La loi autorise néanmoins le port de signes religieux discrets.
du Code de l'éducation dispose :
Commission Stasi
Depuis la fin des années 1980, le voile islamique en France provoque des polémiques et des « affaires ». Les débats mettent principalement en balance la liberté de culte et la laïcité à la française. C'est au nom de cette dernière que des élèves portant le hijab et refusant de l'ôter ont été exclues de leur établissement. Ces exclusions ont été prononcées par des conseils de discipline d'établissements scolaires et certains recours sont allés jusqu'au Conseil d'État, sans qu'une jurisprudence claire ne s'établisse.
Le statut politique de la question n'aide pas la sérénité des débats. Une solution législative est donc envisagée.
À cette fin, en 2003, Jacques Chirac, le président de la République de l'époque, décide de constituer un groupe de réflexion sur l'application du principe de laïcité dans la République.
Cette commission éponyme est dite « Commission Stasi », du nom de son président Bernard Stasi. Un Rapport au président de la République est remis le se concluant par plusieurs propositions, certaines générales, d'autres spécifiques à l'école.
Dans le domaine de l'éducation, la commission cherche à imposer un plus grand respect de la pratique religieuse et de la laïcité sans vouloir établir une hiérarchie entre les deux. La commission propose donc :
l'enseignement accru de la laïcité et de la religion à l'école ;
l'intransigeance face à ceux qui veulent modifier les programmes scolaires qui contreviendraient à leur foi religieuse (exemple : enseignement de l'évolution biologique) ;
incorporer les fêtes religieuses non chrétiennes (Yom Kippour et l'Aïd el-Kebir) dans le calendrier des jours de congés scolaires et ainsi diminuer l'absentéisme.
En , Jacques Chirac suivant certaines recommandations de la commission Stasi, lance la rédaction d'un projet de loi sur le port ostensible de signes religieux.
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vignette|Yéménite portant le niqab.Le niqab (نقاب niqāb ) est un voile intégral couvrant le visage à l'exception des yeux. Celui-ci est porté par certaines femmes musulmanes et a pour fonction, dans certaines traditions islamiques, de préserver leur pudeur devant les hommes qui leur sont étrangers. Tertullien, né 5 siècles avant Mahomet et l'apparition de l'islam, natif de Tunisie et qui n'est jamais allé en Arabie, écrivait au sujet du voile des vierges : Selon Muhammad Hamidullah, il semblerait que les femmes non-mariées d'Arabie se voilaient dans la période préislamique.
thumb|En France, les emblèmes funéraires des nécropoles nationales (ici au mémorial de la Résistance à Chasseneuil-sur-Bonnieure) admettent toutes les croyances sans en favoriser ni discriminer aucune, conformément au principe de laïcité. En France, la laïcité est un ensemble de principes relatifs à la place du fait religieux dans la société. Sur le plan juridique, elle est un principe constitutionnel qui sépare le pouvoir politique des organisations religieuses.
vignette|Une très grande variété de coiffes a caractérisé les civilisations passées, sur tous les continents, ici chez des tisseuses de tapis à Gyantsé, au Tibet en 1938. Le couvre-chef est un accessoire de mode qui se porte sur la tête. Le mot chef ici a le sens de tête (du latin caput signifiant tête ou chef). Il existe deux types principaux de couvre-chefs : avec ou sans bord. Pour chaque type, on distingue deux formes : le bonnet de forme arrondie qui épouse la forme du dessus du crâne ; le chapeau de forme cylindrique qui se pose sur la tête.