Concept

Tuniques rouges

Résumé
Les tuniques rouges (red coat) est le surnom donné aux troupes de l'armée britannique lors de la période s'échelonnant entre la création de la Grande-Bretagne (1707) et la première Guerre mondiale en 1914. Il se rapporte à l'uniforme britannique de l'époque qui fut au départ un long manteau rouge écarlate. thumb|Relève de la garde quotidienne au palais de Buckingham par les Queens Guard. Le surnom de tuniques rouges (ou red coat) est maintenant une référence à l'époque où les guerres britanniques étaient impérialistes et coloniales. Au Moyen Âge, l'oriflamme de l'abbaye de Saint-Denis était l'étendard du roi de France en temps de guerre. Cette oriflamme était constituée d'un taffetas rouge à deux queues, semé de flammes d'or, frangé de vert et attaché à une hampe. D'après Suger, Louis VI prend l'étendard (vexillium), « appartenant au comté de Vexin, au titre duquel il se trouve feudataire de l'église car c'est en tant que comte de Vexin que le roi lève l'étendard de Saint-Denis. ; il le prend conformément à son vœu comme de la main de son seigneur », puis part vers le point de ralliement de l'armée. Le nouvel étendard vient comme en remplacement de celui que Louis VI avait perdu, en même temps que son cheval, le , lors de la défaite de Brémule infligée par les Normands. En 1214, Philippe Auguste emporte l'oriflamme à la bataille de Bouvines (). L'oriflamme est arborée au combat jusqu'à la défaite des français à Azincourt le . face à l'armée anglaise. Dès lors, l'oriflamme étant passée aux anglais, le rouge devient la couleur de l'Angleterre. Les rois de France, conservant exclusivement le « bleu de France », ne lèveront plus la bannière perdue de Saint Denis mais s'inventent un nouvel étendard guerrier, la bannière de Saint Michel. Ne figurant plus dans aucune bataille, elle est rangée dans le trésor de Saint-Denis.
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