Un groupe de haine ou groupe haineux est une communauté sociale qui encourage ou pratique la haine, l'hostilité et la violence envers les représentants d'une race, ethnie, nation, religion, orientation sexuelle ou identité de genre et d'autres catégories de personnes. D'après le Federal Bureau of Investigation, l'objectif premier d'un groupe de haine .
Aux États-Unis, le FBI ne publie pas de liste des groupes de haine et ne mène d'enquêtes que :
s'il apparaît une menace ou une apologie de la violence ;
si le groupe visé a les moyens de commettre des violences ;
et si les actes proposés représentent une infraction aux lois fédérales. Le FBI tient à jour des statistiques sur les crimes de haine.
Deux associations américaines surveillent les groupes de haine ou d'intolérance : l'Anti-Defamation League (ADL) et le Southern Poverty Law Center (SPLC). Ces associations recensent de ce qu'elles considèrent comme des groupes de haine, des groupes de suprémacistes et des groupes extrémistes, antisémites ou anti-gouvernement qui ont commis des crimes de haine. D'après USA Today, les listes du SPLC englobent aussi bien les . Le SPLC estime qu'entre 2000 et 2008, l'activité des groupes de haine a connu une augmentation de 50% aux États-Unis et représente 926 communautés actives. En 2019, le nombre de groupes de haine atteint , son apogée depuis les vingt dernières années, avec un bond des communautés de nationalisme blanc.
Depuis 2010, le terme alt-right (diminutif dalternative right) est recensé dans la littérature. Cette notion, assez large, recouvre les personnes qui rejettent le conservatisme classique et adoptent des variantes implicitement ou explicitement racistes et suprémacistes. Il s'agit de mouvements hétéroclites rassemblant des néonazis traditionnels, des conspirationnistes, des anti-mondialisation et de jeunes trolls d'internet situés à droite ; ces profils convergent sur la croyance que l'identité des hommes blancs est attaquée par des forces multiculturelles et politiquement correctes.