La règle de Bergmann est, en zoologie, un principe observé au sein d'un clade, qui corrèle la température de l'environnement avec le ratio surface/volume du corps chez les animaux endothermes, ceux dont la température intérieure est indépendante du milieu.
vignette|429x429px|Frise chronologique des grandes idées sur la règle de Bergmann
La loi de Bergmann est une règle éco-géographique proposée par Carl Bergmann en 1847. Cette règle lie la dispersion géographique des animaux à la variation de la taille du corps des organismes. Carl Bergmann écrit la définition suivante: “ Si deux espèces d’un même genre ne diffèrent que par leur taille alors la plus petite espèce vit sous un climat plus chaud et plus au Sud que l’espèce plus grosse vivant au Nord”.
En 1938, la règle est reprise par Rensch. Il définit la règle comme s’appliquant à “un complexe de race d’animaux au sang chaud tel que les races vivant dans les régions plus froides sont généralement plus grandes que celles vivant dans les régions plus chaudes”. Cette nouvelle définition est devenue la définition de référence de la règle de Bergmann. En 1956, Mayr remanie lui aussi la règle de Bergmann : “les races de Vertébrés au sang chaud vivant dans des climats plus froids tendent à être plus grandes que les races de la même espèce vivant dans des climats plus chauds”. De nombreux autres auteurs comme Ray (1930), Paterson (1990) ou Atkinson & Sibly en 1997 ont eux aussi tenté d’établir une définition de la règle de Bergmann.
Aujourd’hui, la communauté scientifique cherche à définir les conditions d’application (e.g. phylogénie) et les mécanismes derrière la règle de Bergmann. De plus, les définitions modernes cherchent à étendre la règle (initialement appliquée aux endothermes : mammifères, oiseaux...) à tous les animaux y compris des ectothermes.
Carl Bergmann relie la distribution géographique d’endothermes avec leur taille et leur bilan thermique sans préciser les mécanismes en jeu. La majorité des définitions de la règle ne comprennent pas d'explication du phénomène.
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Le rapport aire-volume, aussi connu comme le rapport surface-volume ou SA:V, correspond à la quantité de surface d'un objet en fonction de chaque unité de volume. La valeur de ce rapport va influencer les caractéristiques thermiques d'un objet, la réactivité d'un élément chimique, ou la facilité d'un organisme à se nourrir. L'objet avec le plus faible rapport aire-volume (et donc le moins d'aire par unité de volume) correspond à une sphère, avec des rapports qui augmentent plus l'on s'éloigne de cette forme.
Canis lupus est une espèce de canidés comprenant plusieurs sous-espèces sauvages, domestiques ou férales, toutes parfaitement interfécondes, comme le loup gris commun (Canis lupus lupus), le loup arctique (Canis lupus arctos), le chien (Canis lupus familiaris), le dingo (Canis lupus dingo), le loup des Indes (Canis lupus pallipes) ou encore le chien chanteur de Nouvelle-Guinée (Canis lupus hallstromi). Si les formes sauvages sont d'origine holarctique, la domestication et le marronnage ont permis à l'espèce de coloniser l'ensemble des écozones terrestres.