Résumé
Le rapport aire-volume, aussi connu comme le rapport surface-volume ou SA:V, correspond à la quantité de surface d'un objet en fonction de chaque unité de volume. La valeur de ce rapport va influencer les caractéristiques thermiques d'un objet, la réactivité d'un élément chimique, ou la facilité d'un organisme à se nourrir. L'objet avec le plus faible rapport aire-volume (et donc le moins d'aire par unité de volume) correspond à une sphère, avec des rapports qui augmentent plus l'on s'éloigne de cette forme. Les objets avec le rapport aire-volume le plus élevé sont des fractales, qui ont une surface infinie pour un volume fini. Cette notion ne doit pas être confondue avec celle de quotient isopérimétrique qui construit un autre rapport dépendant de la surface et du volume de l'objet et qui, lui, est sans unité et ne dépend ni de l'unité de longueur choisie ni de la taille de l'objet. Le rapport aire-volume à une dimension physique de L−1 (longueur inverse), et s'exprime donc en unités de longueur inverse : m−1, cm−1 et d'autres. Par exemple, un cube avec des arêtes de longueur 1 cm aura une aire de 6 cm2 et un volume d'1 cm3. Son rapport aire-surface sera donc : Effet d'échelle thumb|300px|Graphe de l'aire de différents solides en fonction de leurs volumes. Comme on peut l'observer, loin d'être constant, ce rapport devient de plus en plus petit pour des valeurs de longueur plus importantes (traduit par l'éloignement de la courbe y=x). Étant donné que la surface d'un solide évolue avec le carré de sa longueur, mais que le volume de celui-ci augmente avec le cube de celle-ci, le volume a tendance à augmenter bien plus vite que la surface. Plus la valeur de c augmente, moins il y a d'aire par unité de volume. C'est pourquoi des objets ou des organismes de plus faible taille sont capables d'évacuer (globalement) mieux la chaleur, car celle-ci est produite par la masse (ou le volume) de l'individu, mais son évacuation est liée à la surface du corps.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Publications associées (32)

Resolving bacterial cell biology: from replisome dynamics to cell wall synthesis

Chen Zhang

Bacteria are ubiquitous single cellular organisms. Compared to eukaryotic cells, bacteria have two unique characteristics: the membrane-less nucleoid and the cell wall built of peptidoglycan (PG). In most bacteria, a single circular chromosome is compacted ...
EPFL2024
Afficher plus
Concepts associés (6)
Règle d'Allen
La règle d'Allen est une règle biologique empirique posée par Joel Asaph Allen (1838-1921) en 1877. Elle dispose que les organismes homéothermes (à température interne constante) des climats froids ont habituellement des membres et appendices plus courts que les animaux équivalents des climats plus chauds. Cette règle repose sur le fait que des animaux peuvent avoir un même volume mais une surface différente (surface du corps en contact avec l'extérieur), ce qui modifie les échanges thermiques avec l'extérieur.
Règle de Bergmann
La règle de Bergmann est, en zoologie, un principe observé au sein d'un clade, qui corrèle la température de l'environnement avec le ratio surface/volume du corps chez les animaux endothermes, ceux dont la température intérieure est indépendante du milieu. vignette|429x429px|Frise chronologique des grandes idées sur la règle de Bergmann La loi de Bergmann est une règle éco-géographique proposée par Carl Bergmann en 1847. Cette règle lie la dispersion géographique des animaux à la variation de la taille du corps des organismes.
Biologie
La biologie (du grec bios « la vie » et logos, « discours ») est la science du vivant. Elle recouvre une partie des sciences de la nature et de l'histoire naturelle des êtres vivants. La vie se présentant sous de nombreuses formes et à des échelles très différentes, la biologie s'étend du niveau moléculaire, à celui de la cellule, puis de l'organisme, jusqu'au niveau de la population et de l'écosystème. vignette|Portrait de Jean-Baptiste Lamarck, 1893.
Afficher plus
Séances de cours associées (1)
Analyse avancée II: ensembles jordan-mesurables
Explore les ensembles mesurables en Jordanie et leurs propriétés, y compris les calculs de volume et le changement de variables dans les intégrales.