vignette|droite|Emplacement du méridien de Greenwich (ligne rouge verticale) sur un planisphère Le méridien de Greenwich est le méridien qui sert de référence internationale de longitude, d'où son nom de « méridien origine ». Néanmoins, c'est le méridien de référence de l'IERS (IRM = « en ») situé à une centaine de mètres qui sert, par exemple, de référence pour le système de géolocalisation GPS, le système géodésique WGS 84, pour toutes les cartes marines de l'organisation hydrographique internationale depuis 1983 et, également, pour la navigation aérienne par l'organisation de l'aviation civile internationale depuis 1989. Le méridien de Greenwich est un premier méridien, c’est-à-dire un méridien où la longitude est définie comme égale à 0°. À la différence des parallèles qui sont définis par l'axe de rotation et l'équateur de la Terre, le choix d'un méridien de référence est conventionnel. Celui de Greenwich, dans la banlieue de Londres au Royaume-Uni, passe à travers l'Observatoire royal. Il rencontre le continent européen à Villers-sur-Mer où un musée, le Paléospace l'Odyssée, en propose l'interprétation. Avec le qui lui est directement opposé, il définit les hémisphères est et ouest. Différents méridiens premiers furent utilisés par le passé. Au , Nicolas Oresme, évêque de Lisieux et conseiller du roi de France Charles V, affirmait déjà qu'il faudrait une ligne de démarcation qui déterminerait quand commence chaque jour calendaire. À partir du , chaque puissance maritime européenne choisit un méridien d'origine qui lui est propre, comme le méridien de Paris par exemple. En de nombreux géographes et astronomes recommandèrent le méridien de Ferro, positionné à l'ouest de celui de Paris. Il fut largement et durablement adopté par les cartographes d'Europe continentale. Mais cette convention n'était pas partagée par l'ensemble du monde britannique. La définition historique du méridien de Greenwich, arrêtée en 1783, était la position de la lunette méridienne de James Bradley.