La destruction (ou dégradation) de la couche d'ozone est un amincissement voire une disparition de cette couche qui résulte d'un déséquilibre entre la production et la destruction de l’ozone dans la stratosphère.
L'épaisseur de la couche d'ozone est mesurée en unité Dobson (DU), 1 DU correspondant à molécules d'ozone par mètre carré. Elle varie autour du globe en fonction de la latitude et des saisons. La couche est mince au niveau de l’équateur (environ 270 DU) et plus épaisse au niveau des pôles (environ 300 DU), elle est plus mince en automne et plus épaisse au printemps. Ces variations ont pour causes les courants atmosphériques et l'énergie radiative venue du soleil.
Il existe deux types d’appauvrissement de la couche d’ozone :
Le premier est global, et désigne un appauvrissement lent et régulier de l’ozone stratosphérique : il est de l’ordre de 4 % par décennie, et se produit constamment depuis les .
Le second est une perte très importante de l’ozone au niveau des pôles ; ce phénomène est saisonnier et est appelé « trou d’ozone ».
Dans les deux cas, l’appauvrissement est essentiellement dû à la destruction catalytique de l’ozone par des halogènes (chlore atomique et brome). Ces halogènes proviennent surtout de la dissociation des chlorofluorocarbures (CFC), appelés aussi fréons, par le rayonnement solaire. Les CFC sont des molécules de synthèse chimiquement très stables, inoffensives pour les êtres vivants dans l’atmosphère et ininflammables, ce pourquoi elles ont été très utilisées en réfrigération et conditionnement d'air, comme constituants des mousses synthétiques, comme gaz propulseurs pour bombes aérosols, comme extincteurs d'incendie
Ces gaz persistent des décennies dans l’atmosphère () ; temps durant lequel ils atteignent la stratosphère où, dégradés sous l’action des ultraviolets (UV) solaires, ils détruisent la couche d'ozone qui retient la composante dangereuse du rayonnement solaire.
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Le protocole de Montréal est un accord multilatéral international sur l'environnement qui fait suite à la convention de Vienne sur la protection de la couche d'ozone adoptée le . Il a pour objectif de réduire et à terme d'éliminer complètement les substances qui réduisent la couche d'ozone. Il a été signé par 24 pays et par la Communauté économique européenne le dans la ville de Montréal, au Canada, et est entré en vigueur le .
Les chlorofluorocarbures ou CFC sont une sous-classe de gaz fluorés, eux-mêmes faisant partie de la famille des halogénoalcanes. Ce sont des gaz composés dérivés des alcanes, où tous les atomes d’hydrogène ont été substitués par des atomes de chlore et de fluor. Ils font partie des gaz qui contribuent à la dégradation de la couche d'ozone. Le chimiste français Henri Victor Regnault est le premier à isoler le chlorure de méthylène en 1840. C'est le chimiste belge Frédéric Swarts qui a développé la synthèse des CFC au cours des .
Les gaz à effet de serre (GES) sont des composants gazeux qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre et contribuent ainsi à l'effet de serre. L'augmentation de leur concentration dans l'atmosphère terrestre est l'un des facteurs à l'origine du réchauffement climatique. Un gaz ne peut absorber les rayonnements infrarouges qu'à partir de trois atomes par molécule, ou à partir de deux si ce sont deux atomes différents.
The course equips students with a comprehensive scientific understanding of climate change covering a wide range of topics from physical principles, historical climate change, greenhouse gas emissions
A major component of human skin oil is squalene, a highly unsaturated hydrocarbon that protects the skin from atmospheric oxidants. Skin oil, and thus squalene, is continuously replenished on the skin surface. Squalene is also quickly consumed through reac ...