La Mills Bomb est une grenade à fragmentation britannique. Il s'agit de la grenade défensive standard de l'armée britannique, de la fin de 1915 à 1972. La grenade Mills tire son nom de l'ingénieur militaire britannique , qui l'a développée et améliorée à la Mills Munition Factory à Birmingham, mais pas inventée. Le principe de base de ce que deviendra la Mills est une idée originale d'un ingénieur belge, le capitaine Roland, qui en déposa le brevet en 1914. L'invasion et la retraite de l'armée belge jusque sur l'Yser ont fait céder le brevet de cette invention aux Britanniques par le gouvernement belge à titre de coopération à l'effort de guerre allié. Ce fut probablement la première grenade à système d'amorçage automatique produite en grande série. La nomenclature britannique en matière de grenade étant relativement simple : la Mills était le cinquième type de grenades adopté par l'armée britannique, la Mills sera le et la Mills , le adopté. Le système de production était très décentralisé, une centaine d'ateliers quasiment familiaux, disséminés un peu partout dans le Royaume-Uni, produisaient le corps de la Mills (la coque) et les base plugs (plaques filetées, épaisses, destinées à refermer la grenade après insertion du détonateur). Chacun des producteurs gravait son nom et sa raison sociale sur ces base plugs (ou « vis de fond »), surtout réalisées en laiton, parfois en acier ou en fer. Ce fait explique la grande variété de vis de fond qui existèrent. Au fil de l'évolution de la guerre, plusieurs types et sous-variétés de la Mills ont été fabriqués et mis en service, aboutissant finalement à la grenade mixte (à main et à fusil) Mills , qui a continué, tout en évoluant, à être utilisée comme la grenade défensive standard dans les forces armées britanniques et des armées du Commonwealth, jusqu'en 1940. À cette date, la grenade Mills cessa d'être utilisée dans sa version grenade à fusil, étant devenue obsolète.