Interprète (informatique)En informatique, un interprète, ou interpréteur , est un outil dont la tâche est d'analyser, de traduire et d'exécuter les programmes écrits dans un langage informatique. On qualifie parfois, , les langages dont les programmes sont généralement exécutés par un interprète de langages interprétés. Un interprète se distingue d’un compilateur par le fait qu’il effectue l’analyse et la traduction nécessaires à l'exécution d’un programme donné non pas une fois pour toutes, mais à chaque exécution de ce programme.
LuaLua est un langage de script libre, réflexif et impératif. Créé en 1993, il est conçu de manière à pouvoir être embarqué au sein d'autres applications afin d'étendre celles-ci. Lua (du Lua , au Brésil : , signifiant « Lune ») a été développé par Luiz Henrique de Figueiredo, et Waldemar Celes, membres du groupe de recherche TeCGraf, de l'université pontificale catholique de Rio de Janeiro au Brésil. L'interpréteur Lua est écrit en langage C ANSI strict, et de ce fait est compilable sur une grande variété de systèmes.
Réflexion (informatique)En programmation informatique, la réflexion est la capacité d'un programme à examiner, et éventuellement à modifier, ses propres structures internes de haut niveau lors de son exécution. On appelle réflexivité le fait pour un langage de programmation de permettre l'écriture de tels programmes. Un tel langage de programmation est dit réflexif. On distingue deux techniques utilisées par les systèmes réflexifs : l'introspection, qui est la capacité d'un programme à examiner son propre état ; l'intercession, qui est la capacité d'un programme à modifier son propre état d'exécution ou d'altérer sa propre interprétation ou signification.
Turing-completEn informatique et en logique, un système formel est dit complet au sens de Turing ou Turing-complet (par calque de l’anglais Turing-complete) s’il possède un pouvoir expressif au moins équivalent à celui des machines de Turing. Dans un tel système, il est donc possible de programmer n'importe quelle machine de Turing. Cette notion est rendue pertinente par la thèse de Church, qui postule l’existence d’une notion naturelle de calculabilité.