Une consonne post-alvéolaire, ou plus brièvement une post-alvéolaire, désigne, en phonétique articulatoire, une consonne apicale dont le lieu d'articulation se situe au niveau de la jonction entre les alvéoles de la mâchoire supérieure et le palais dur.
Il en existe plusieurs séries selon la forme que prend la langue lors de l'articulation.
Les palato-alvéolaires sont réalisées avec une langue convexe et renflée en forme de dôme, avec une palatalisation modérée.
Les alvéolo-palatales sont également réalisées avec une langue bombée, plus proche du palais que pour une palato-alvéolaire, ce qui produit une palatalisation plus accentuée.
Les rétroflexes sont réalisées avec la langue retroussée vers l'arrière, très concave, il n'y a pas de palatalisation.
Il existe également des clics post-alvéolaires.
Les fricatives sibilantes articulées dans la région post-alvéolaire sont traditionnellement qualifiées du terme de chuintantes.
Le français comporte les fricatives palato-alvéolaires [] (à l'initiale de « chat ») et [] (à l'initiale de « jus »).
consonne palato-alvéolaire
L'alphabet phonétique international recense les palato-alvéolaires suivantes :
consonne alvéolo-palatale
L'alphabet phonétique international recense les alvéolo-palatales suivantes :
consonne rétroflexe
Les symboles représentant les rétroflexes sont similaires à ceux utilisés pour les alvéolaires et s'en différencient par un « hameçon » dirigé vers la droite.
L'alphabet phonétique international recense les rétroflexes suivantes :
clic post-alvéolaire
Les clics post-alvéolaires sont une famille de consonnes à clic que l'on trouve uniquement en Afrique, principalement dans les langues khoïsan, ainsi que dans le langage rituel d'une tribu aborigène d'Australie.
Le symbole dans l'alphabet phonétique international représentant l'articulation antérieure de ces sons est la lettre point d’exclamation . Il doit être combiné à un second symbole représentant l'articulation postérieure pour figurer un son réel de la parole.
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L’oubykh (autonyme twaχəbza) est une langue caucasienne de la famille des langues abkhazo-adygiennes parlée autrefois en Turquie et en Circassie. L'oubykh, dont Tevfik Esenç (mort à 88 ans) était le dernier locuteur, est de fait une langue morte depuis son décès en 1992. Cette langue a été sauvée de la disparition par les linguistes Georges Dumézil et Georges Charachidzé qui en ont publié une grammaire et un dictionnaire avec Tevfik Esenç.
En phonétique articulatoire, une consonne rétroflexe ou simplement une rétroflexe est une consonne dont le lieu d'articulation se situe au niveau du palais et dont l'organe constricteur est la pointe de la langue, dirigée vers le haut et l'arrière de la bouche. D'autres mots pour la même notion sont consonne cérébrale (terme traditionnel en indologie) ou consonne cacuminale. Les rétroflexes sont répandues dans les langues indo-aryennes (hindî entre autres) et dans les langues dravidiennes, ainsi qu'en mandarin, en suédois ou en norvégien.
vignette Une consonne alvéolaire, ou plus brièvement alvéolaire, est, en phonétique articulatoire, une consonne apicale dont le lieu d'articulation se situe au niveau des alvéoles des dents de la mâchoire supérieure. La constriction est obtenue avec la langue. On distingue deux types d'alvéolaires : les consonnes alvéolaires laminales, articulées avec le dos de la langue (comme en castillan standard), et les consonnes apico-alvéolaires, articulées avec la pointe de la langue (comme en français ou en anglais).