Le système d’adressage japonais est utilisé pour identifier chaque lieu au Japon. Ce système diffère des normes de présentation de l’adresse postale occidentale, puisqu’il commence par le lieu géographique le plus général pour se terminer par le plus spécifique. La loi japonaise sur le système d’adressage a été promulguée le , afin de rendre les zones urbaines mieux identifiables et faciliter ainsi la livraison du courrier. Elle est venue modifier le système utilisé depuis l’ère Meiji. Pour des raisons historiques, des noms de lieux étaient identiques. À Hokkaidō, par exemple, de nombreux lieux possèdent un nom identique à d’autres lieux du Japon, résultat d’une immigration d’habitants du reste du Japon ; les historiens ont noté que Hokkaidō possède de nombreux endroits dont le nom provient de localités de la région du Kansai et du nord de Kyūshū. Le Japon est divisé en . Ces préfectures sont divisées en , en , en ou, pour une partie de préfecture de Tokyo, en . Les bourgs et villages sont souvent regroupés en . Ces sont divisées en ou , sauf certaines grandes villes comme Osaka et Kyoto qui sont d'abord divisées en avant d'être divisées en quartiers. Certaines sections de villages voire certains quartiers sont subdivisés en petites sections de villages, appelées 小字 (koaza). On désignera par la suite par « quartier » indifféremment les machi ou les couples formés par un ōaza (ou machi) et un koaza. Ces quartiers sont à leur tour divisés en , regroupant des numéros de bâtiment. Le numéro des blocs de bâtiment (suivi dans les adresses non abrégées par le caractère 番, ban) est généralement attribué dans l’ordre de proximité par rapport à la mairie : plus le chiffre est grand, plus le bloc est éloigné de la mairie. Les bâtiments ne sont pas numérotés de façon séquentielle par rapport à leur situation sur une voie (les rues n’ont généralement pas de nom), mais plutôt en fonction de leur date de construction. Dans les adresses non abrégées, le numéro de bâtiment est suivi du caractère 号, gō.