La traite de fourrures est l'échange de biens de nécessité contre des fourrures, en particulier, du au , entre les colons européens d'Amérique du Nord, français et britanniques et les Autochtones des Premières Nations en Nouvelle-France. Elle est alors l'une des principales activités économiques entre Autochtones et nouveaux arrivants. Les fourrures qui transitent par les colons sont destinées en presque totalité aux marchés européens, en particulier aux marchés des deux mères-patries, la France et la Grande-Bretagne. On retrouve également un tel commerce entre les Pays-Bas et ses colonies américaines, ainsi qu'en Russie. Les explorateurs français (Radisson et Groseilliers, La Salle, Le Sueur) qui cherchent à l'origine des voies de pénétration à travers le continent nord-américain, établissent des contacts avec les Amérindiens et s’aperçoivent qu'ils désirent échanger des fourrures contre des objets que les Européens jugent courants (miroirs, bouilloires, hachettes, couteaux...). La fourrure (particulièrement celle de castor) est alors particulièrement prisée sur les marchés européens. Commerce de la fourrure en Nouvelle-France vignette|Chapeau en castor du (reproduction exposée au musée de Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons). La fabrication d'un chapeau de feutre de bonne qualité était un procédé compliqué. Une des étapes du procédé consistait à séparer les gros poils extérieurs des poils fins, qui sont proches de la peau. Les vieilles pelisses en castor étaient donc extrêmement précieuses pour les Français puisque ces poils étaient déjà relâchés, facilitant donc le procédé de feutrage. vignette|gauche|upright|Peaux de castor, musée de Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons. En Nouvelle-France, la fourrure destinée au marché européen est d'abord surtout celle du castor, très demandé en Europe, notamment, en raison de la demande de fourrure pour les chapeaux alors que le piégeage en Europe a déjà fortement fait régresser le Castor européen. Les voyageurs et les coureurs des bois font directement affaire avec les Amérindiens.

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