Les Atrébates (en latin Atrebates) étaient un peuple celte de Gaule belgique (selon la terminologie romaine), dont une partie s’était installée dans l’île de Bretagne. Les Atrébates étaient de langue celtique. En France, un trésor gaulois essentiellement composé de parures en or fut découvert et attribué aux Atrébates. Il daterait du avant J.-C. (voir Trésor des Atrébates).
thumb|left|400 px|Carte des peuples de la Gaule
Leur nom est probablement issu du celtique *Adtrebates de *Ad-treba-ti peut-être « ceux qui habitent » ou « ceux qui possèdent des villages » (cf. vieil irlandais ad-treba « il habite, il cultive », verbe dérivé de treb « habitation », cognat du breton tre- « village » cf. trève, gallois tref « habitation »), latinisé en Atrebates.
Ils vivaient en Atrébatie correspondant approximativement à l'Artois, dont l'étymologie s'explique par leur nom. Leur oppidum Nemetocenna (ou Nemetacon « le pays, le terrain appartenant au sanctuaire » cf. nemeto- et suffixe -āko.) est connu à partir de la période du Bas-Empire romain sous le nom Arras (Athrebate ) qui conserve également cet ethnonyme selon un processus fréquemment observé en Gaule.
Dans sa Guerre des Gaules, Jules César apparente les Atrébates aux peuples belges originaires de Germanie qui ont envahi les territoires du Nord de la Gaule entre le et le avant l'ère chrétienne. Il est probable que c’est au cours d’un de ces mouvements de populations que les Atrébates se sont installés dans la région d’Arras, où ils ont fondé une cité : Nemetocenna. tout en s'étant agrégés au substrat celtique préexistant.
Jules César fait état pour la première fois des Atrébates en nous renseignant sur un contingent de guerriers mis à la disposition d’une coalition belge.
En -57, ils participent à l'attaque de Bibrax (identifié à l'oppidum de Saint-Thomas dans l'Aisne) et à la bataille de l'Aisne. La même année, lors de la bataille du Sabis sur la Selle, les Atrébates, associés aux Nerviens et aux Viromanduens affrontent les légions romaines.
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thumb|250px|Plan de Calleva Atrebatum Calleva Atrebatum, actuelle Silchester, en Angleterre, ville romano-bretonne et capitale de la cité des Atrebates insulaires. La première mention du nom de Calleva remonte au tout début du de l'ère chrétienne, sur une monnaie du roi Eppillus, où il est inscrit Rex Calle. La naissance de la ville est sans doute à mettre en rapport avec la tribu à laquelle elle renvoie, les Atrebates. On connaissait déjà une tribu du même nom en Gaule (capitale : Arras), et Jules César nous rapporte l'histoire de Commius (De Bello Gallico).
Les Belges (en latin Belgae, singulier inusité Belga) sont un groupe de populations antiques qui occupaient la Gaule septentrionale, entre la Manche et la rive gauche du Rhin, au nord de la Seine, au moins depuis le . Ils ont également colonisé des territoires sur l'île de Bretagne (ou Bretagne insulaire) et en Irlande. Sous l'Empire romain, ils donnent leur nom à la province de Gaule belgique qui recoupe en partie leur territoire.
Les Aduatuques (ou Atuatuques ou Aduatiques) étaient un peuple celto-germanique installé dans l'est de la Gaule belgique, entre Rhin et Meuse, forêt Charbonnière et Ardenne. Selon Jules César, ils étaient composés majoritairement de Cimbres et de Teutons. C'est le dernier peuple belge à être soumis par César. Xavier Delamarre suggère que Aduatuca doit être décomposé en aduatu- ca, où la partie centrale renverrait à la racine celtique « vati » (devin) ou « vatu » (prophétie).