vignette| Certaines maladies infectieuses peuvent se propager via des gouttelettes respiratoires expulsées de la bouche et du nez.
Les gouttelettes respiratoires, également appelé gouttelettes de Flügge du nom de leur découvreur en 1897, sont des microgouttes produites naturellement en respirant, en parlant, en éternuant, en toussant, en chantant et en hurlant. Elles peuvent également être produites par inadvertance en secours d'urgence et en milieu hospitalier lors de soins et de gestes médicaux risquant de former des aérosols tels que l'intubation, la réanimation cardio-pulmonaire (RCR), la bronchoscopie, et parfois aussi la chirurgie et l'autopsie. Nous produisons des gouttelettes similaires en vomissant, en tirant une chasse d'eau, en nettoyant des surfaces humides, en prenant une douche, en utilisant de l’eau du robinet ou en pulvérisant des eaux grises ou du lisier à des fins agricoles.
Selon le mode de formation, ces gouttelettes peuvent également contenir du mucus, des sels, des cellules, des bactéries et des particules virales. Dans le cas des gouttelettes produites naturellement, elles peuvent se former à différents endroits des voies respiratoires, ce qui peut influer sur leur contenu. Il peut également y avoir des différences entre les individus sains et les malades pour leur teneur en mucus, leur quantité et leur viscosité qui peuvent affecter la formation et la taille des gouttelettes.
Différents modes de formation créent des gouttelettes de taille et de vitesse initiale différentes, qui déterminent leur transport et leur trajectoire dans l'air. En cas d'inhalation, les particules de plus de ont tendance à rester piégées dans le nez et la gorge plutôt que de pénétrer dans les voies respiratoires inférieures. Si elles ne sont pas immédiatement inhalées, les gouttelettes inférieures à ont tendance à sécher complètement avant de se déposer sur une surface. Une fois sèches, elles deviennent des « noyaux » d'aérosols constitués de la matière non volatile contenue initialement dans la gouttelette.