Un combat aérien est un combat se situant dans les airs et n'opposant que des appareils aériens. Plusieurs combats aériens légendaires ont eu lieu au cours de la Première Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale.
Même si le maréchal Foch considérait l'aviation comme du « beau sport », l'utilité militaire des aéroplanes fut rapidement démontrée, notamment au cours de la bataille de Tannenberg, à propos de laquelle un général allemand déclara « sans l'aviation, pas de Tannenberg possible ». En effet des renseignements cruciaux y furent recueillis grâce à des appareils d'observation. Les machines utilisées ainsi au début de la guerre n'étaient encore guère voire pas du tout différentes des machines civiles.
Cependant, même si l'observation semblait l'utilité première de l'aviation au début du conflit, le personnel navigant ne tarda pas à s'armer, le plus souvent de son propre chef : si certains emportaient un fusil à bord, certains disposaient d'une mitrailleuse, comme le sergent Frantz et le caporal Quenault, qui à bord de leur biplan Voisin III sont les auteurs de la toute première victoire aérienne jamais enregistrée, le . Paradoxalement, le lieutenant von Zangen, qui fut tué durant ce combat alors qu'il pilotait un Aviatik B.II, ne fut pas la première victime des combats aériens. Ce funeste titre revient au capitaine russe Piotr Nesterov et à un pilote austro-hongrois qui périrent après que le premier eut percuté volontairement l'avion du second, le 8 septembre 1914.
Un problème majeur se pose : comme il apparait très vite que les appareils les plus performants pour la chasse aérienne sont ceux dont l'hélice est tractive, c'est-à-dire placé devant le pilote, comment trouver un système permettant le tir vers l'avant, à travers le disque formé par l'hélice en mouvement ? Sur un biplan, il est possible d'installer une mitrailleuse sur le plan supérieur, au-dessus de l'hélice, mais la visée et le maniement de l'arme et des munitions ne sont pas des plus pratiques. Sur un monoplan, le problème reste entier.