Répartition géographique du français

Le français est une langue parlée dans de nombreux pays de par le monde, principalement en Europe, Afrique et Amérique du Nord, ainsi qu'en Asie et en Océanie, avec des statuts différents. En 2014, l'Organisation internationale de la francophonie estime le nombre de locuteurs quotidiens du français à 212 millions de personnes, répartis sur une quarantaine d'États et de gouvernements, contre 198 millions en 2010, soit une augmentation de 7 % en quatre ans (représentant une augmentation de 14 millions de locuteurs quotidiens dont plus de 11 millions en Afrique subsaharienne). Sur ces 212 millions de locuteurs quotidiens, 54,7 % se trouvent en Afrique, soit 116 millions de personnes. En 1998, le Haut Conseil de la Francophonie estimait les francophones « réels » à 112,6 millions auxquels il convient d'ajouter 60,6 millions de francophones qualifiés de « partiels » ou « occasionnels », soit 173,2 millions de francophones. De plus, il existe 100 à 110 millions de « francisants », qui, cité ici sur le rapport officiel, « ont appris le français pendant plusieurs années et en ont gardé une maîtrise variable, ou qui sont amenés à le pratiquer, même partiellement, pour leur métier ». Au total, le français est pratiqué sur les 5 continents par près de 300 millions de locuteurs ce qui en fait l'une des 5 principales langues internationales. Le même type d'étude avait été mené par ce même organisme en 1989 (rapport publié en 1990) avec 104,6 millions de francophones « réels » recensés plus 54,2 millions de « partiels », soit 158,8 millions de francophones. La progression enregistrée est importante avec un gain de 14,4 millions en 9 ans. 2 millions de ces « nouveaux » francophones sont des Français, démographie oblige, mais l'essentiel de la progression est fournie par le Canada et le continent africain, dont l'évolution culturelle prend la langue de Molière comme utile aux 10 % que représente la francophonie dans le commerce mondial. La progression est donc globale et en 10 ans, le français s'affirme même comme la langue progressant le plus après le chinois.

Etude du potentiel de réemploi des composants des bâtiments par la théorie des graphes

Fabio Appavou

L'industrie de la construction joue un rôle conséquent sur le changement climatique. En effet, il est responsable du plus du tiers des émissions de CO2 dans l’atmosphère. Au vu de la situation critique à laquelle sont confrontés la société, il devient nécessaire de trouver des alternatives permettant de réduire son impact. Les concepteurs de structures vont en ce sens, en développant des systèmes qui minimisent les quantités de matériaux ou encore qui utilisent des matériaux à faible impact. Actuellement, une autre stratégie est en train de (ré)émerger : le réemploi des composants structurels. Cette stratégie semble prometteuse et consiste à démonter les éléments d'un bâtiment en cours de démolition afin de les rendre disponibles sur le marché de la construction. La problématique principale de l’application de cette stratégie est le manque d'expertises, d'outils de conception et de mesures pertinentes. Ce projet propose le développement de plusieurs méthodes de calculs permettant d’évaluer à priori la possibilité et/ou la facilité du désassemblage des composants d'un bâtiment, de sorte à prévoir leur réemploi pour la construction d’un autre bâtiment. Dans cette étude, les termes « possibilité » et « facilité » seront reflétés par des indicateurs pouvant être quantifiables et assurant ainsi une évaluation du potentiel de réemploi des composants. Les méthodes de calculs se basent toutes sur la théorie des graphes, un outil intéressant qui permet à la fois de visualiser les données du bâtiment (à partir de sa maquette BIM) et leurs interrelations de manière instantanée mais aussi d’appliquer des analyses de calculs robustes. L’application de la théorie de graphes pour la démolition d’un bâtiment demande toutefois de pouvoir également représenter celui-ci sous forme d’un graphe. A cet effet, ce travail fourni un outil permettant : − D'analyser la maquette BIM d’un bâtiment − De créer son graphe spécifique − De calculer le potentiel du remploi de ses composants. Ce dernier point est garanti par l'implémentation des méthodes de calculs dans un logiciel permettant de gérer des analyses selon la théorie des graphes, soit MATLAB. Afin de démontrer l’intérêt d’utiliser ces méthodes, ce rapport analysant deux études de cas spécifiques. Ce travail propose également une méthode permettant de les comparer et individuer quelles sont leurs caractéristiques en commun. Plus spécifiquement, on cherche à évaluer la capacité de certains éléments du graphe du bâtiment à démonter à être réemployés dans le graphe du bâtiment à construire.

2022

Le défi environnemental d’un quartier périurbain à l’horizon 2050

Sergi Aguacil Moreno

Par leur faible densité et leur plus forte dépendance à l’automobile, les habitats périurbains présentent actuellement de sérieuses lacunes en matière de durabilité et de multiples études ont mis en évidence que leur impact environnemental est généralement ...

Presses polytechniques et universitaires romandes2022

Répartition géographique du français

Préserver la relation avec le bâti: évolutions du site industriel du Closel à Renens (VD)

Etude du potentiel de réemploi des composants des bâtiments par la théorie des graphes

Le défi environnemental d’un quartier périurbain à l’horizon 2050

Préserver la relation avec le bâti: évolutions du site industriel du Closel à Renens (VD)

Le défi environnemental d’un quartier périurbain à l’horizon 2050

Etude du potentiel de réemploi des composants des bâtiments par la théorie des graphes